Le ministre du Commerce, Noureddine Boukrouh, a procédé, hier au Palais des expositions, SAFEX, à l'inauguration du troisième Salon international de l'agroalimentaire d'Alger, Djazagro. Cette manifestation est, selon le ministre du Commerce, « une excellente opportunité pour les industriels et investisseurs nationaux de découvrir les nouvelles technologies leur permettant d'être au niveau de la concurrence internationale ». La participation à ce salon de grandes entreprises étrangères dans le domaine de l'agroalimentaire a, selon M. Boukrouh, « une importance stratégique » du fait que ces dernières exposent des innovations en matière d'équipements et de matériels de production. « La compétitivité et la concurrence sont les seuls moyens qui peuvent booster nos entreprises », a-t-il déclaré. Selon lui, cette manifestation est une occasion pour encourager et promouvoir la coopération entre les entreprises nationales et les sociétés étrangères. S'exprimant sur les dernières mesures mises en place pour « éradiquer » le sachet noir, le ministre du Commerce a affirmé : « L'Etat encourage les producteurs nationaux à respecter les règles d'hygiène et à protéger la santé du citoyen. » Organisé par la Chambre algérienne de commerce et d'industrie (CACI) en collaboration avec la Société algérienne des foires et expositions (SAFEX), ce salon, qui se poursuivra jusqu'au 10 avril, a vu une participation importante des entreprises étrangères. En fait, sur 250 exposants, 214 représentent des sociétés étrangères spécialisées dans le secteur de l'agroalimentaire, la boulangerie, la pâtisserie, la restauration et l'hôtellerie, venant de 13 pays. Les entreprises algériennes sont également présentes à ce rendez-vous industriel. Elles comptent s'imposer avec de nouvelles gammes de produits. L'entreprise Tonic, par exemple, a présenté beaucoup de nouveautés. Spécialisée dans la production de l'emballage, de gobelets pour boissons et de sachets en papier, Tonic veut s'imposer sur le marché national avec la qualité. « Nous sommes présents sur le marché depuis deux ans. Toute notre gamme s'inscrit dans une politique bien définie : produire des produits écologiques de qualité », nous a déclaré Hamid Rebahi, responsable de Tonic. L'entreprise, selon lui, compte rendre accessible au citoyen le sachet en papier. « Nous proposons le sac en papier à 3 DA. Notre politique est de satisfaire les besoins du consommateur algérien à des prix très raisonnables et nous comptons élargir notre gamme d'ici à la fin de l'année 2005 », précise-t-il. De leur côté, les exposants étrangers pensent que le marché algérien n'a pas encore décollé et veulent y gagner leurs places. Cette édition, affirment les exposants que nous avons rencontrés, a enregistré une amélioration par rapport aux précédentes.