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Bouteflika passe, ses rivaux trépassent !
Elections présidentielles : Il y a un an
Publié dans El Watan le 07 - 04 - 2005

Jeudi 8 avril 2004, les rivaux du candidat Bouteflika, du moins ceux qui s'estimaient être ses sérieux challengers, ont bel et bien mordu la poussière.
Battus à plate couture, les candidats malheureux ont subi, en conséquence, quelque chose qui s'apparentait à un désastre politique. Leur revers électoral prend par ailleurs une terrible signification dès lors que la fatalité de la défaite a duré longtemps et que les vaincus sont toujours, sur le plan politique, hors d'haleine. Pour l'un d'entre eux, Ali Benflis en l'occurrence, c'était plus qu'un échec politique. Un drame personnel. Ses ambitions s'étaient brutalement estompées, emportées par le vertige de la défaite. L'image que les Algériens gardent de celui qui, 48 heures auparavant, se voyait dans le costume de président de la République est celle d'un homme déposant les armes. La sortie médiatique à la faveur de la conférence de presse animée au lendemain de la publication des résultats électoraux était, en effet, une sorte d'adieu. Son ultime apparition publique remonte, par ailleurs, au mois de septembre 2004 à l'occasion de l'université d'été du RCD. Sa manifestation, aux côtés de Saïd Sadi, n'a pas été pour autant fracassante. Benflis s'était contenté de quelques syllabes sur le rôle des universités d'été dans les processus de construction démocratique. Sans plus ! Depuis, il a disparu dans la nature. Même ses anciens proches collaborateurs déclarent tout ignorer de lui et de ses nouvelles activités. Attendra-t-il l'approche de la présidentielle de 2009 pour se remettre sur orbite et réinvestir le terrain politique ? Si c'était le cas, le débat suscité par le projet de l'amnistie générale, la loi sur les hydrocarbures, le code de la famille et les autres questions liées aux réformes devraient lui donner l'occasion de rebondir. A-t-il quitté, sans tambour ni trompette, la scène politique nationale ? Possible. Mais c'est compter sans l'ambition de l'enfant des Aurès qui s'estime certainement jeune pour abandonner l'aventure politique. Le constat est valable aussi pour Saïd Sadi qui, une année après l'élection, donne l'impression d'avoir encore du mal à « digérer » sa défaite. En dehors de l'animation suscitée par la tenue de son université d'été, son parti - le RCD - qui a déserté carrément la scène politique, se contente d'observer le déroulement des événements. Pis encore, le parti a décidé, depuis quelques mois, de ranger sa langue dans sa poche en attendant, semble-t-il, de remettre de l'ordre dans la maison. La communication du parti se résume, désormais, en un « bulletin d'information » qui, faut-il le dire, a toutes les caractéristiques d'une publication clandestine. L'isolement politique du RCD, un parti pourtant connu pour la pertinence de ses positions et son dynamisme sur le terrain, a été toutefois accentué par la « monopolisation » de la réflexion sur les questions qui engagent la société par le président Bouteflika et les partis de l'Alliance présidentielle. Autres candidats malheureux, Abdallah Djaballah, Louiza Hanoune et Ali Fawzi Rebaïne. Ces derniers n'ont pas, non plus, résisté à la léthargie collective née du « séisme » du 8 avril 2004. Les quelques sorties médiatiques, d'essence incantatoire, de Djaballah, dont le parti (MRN) montre des signes de crise, ont été axées sur les thèmes de l'amnistie générale et du Code de la famille. Tout comme Louiza Hanoune qui s'était, de tout temps, accommodée d'un discours portant sur le rejet systématique du processus de privatisations. Dépourvu d'une assise nationale d'envergure, Rebaïne tente, malgré tout, de bâtir un discours politique cohérent. Devant la démission de ceux qui devaient jouer le rôle d'opposants, les partis de l'Alliance présidentielle, qui se sont inscrits dans un processus d'allégeance au Président, donnent l'apparence de tout contrôler. L'apparence seulement, puisque comme disait l'écrivain français Jean Cocteau : « Quand les événements nous dépassent, feignons d'en être les organisateurs. » D'une manière générale, la crise des partis politiques d'opposition procède fondamentalement de leur incapacité à surmonter les échecs. Comme celui du 8 avril 2004.

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