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Karim Hammoune. enseignant-chercheur à l'université Mouloud Mammeri : «Nous voulons créer une bibliothèque numérique pour les SIC»
Publié dans El Watan le 13 - 01 - 2021

-La numérisation des fonds documentaires dans les bibliothèques universitaires devient de plus en plus inévitable. Pouvez-vous nous parler de l'importance de cette opération ?
Plusieurs nouveaux concepts sont apparus dans la nouvelle ère technologique comme le commerce électronique, l'administration et les universités électroniques. Le secteur de l'information et les bibliothèques électroniques ne sont pas en marge de ces transformations qui apportent beaucoup d'avantages aux utilisateurs. Il s'agit, notamment, de l'accès facile à l'information sans déplacement et combler le problème de pénurie d'ouvrages qui est récurrente dans les bibliothèques «traditionnelles». Cette opération peut éviter également aux étudiants et aux chercheurs les contraintes bureautiques et administratives. Nous savons tous que les bibliothèques au niveau des universités algériennes accusent un retard énorme en matière de fournitures en ouvrages. Un manque est observé sur les étals des ouvrages référentiels et de nouvelles publications qui n'arrivent pas dans ces endroits de recherche. Ce qui existe dans les bibliothèques est suranné. C'est pour cela qu'apparaît la nécessité de mettre en place des bibliothèques numériques qui permettent aux universitaires l'accès à toutes les informations en temps réel.
Cet espace numérique (bibliothèque virtuelles) permet, et sans obstacle, l'utilisation de ces références (ouvrages, thèses…) à plusieurs personnes et en même temps. Il offre la possibilité de promouvoir le concept de participation, une approche participative constructive où chacun peut apporter une critique positive et une nouvelle version sur un thème donné ou un ouvrage présenté. On peut partager son point de vue avec d'autres partenaires ou d'autres bibliothèques. Cet échanges d'informations qui n'a pas de limites dans le temps ni dans l'espace n'est possible que via les nouvelles technologies (bibliothèques numériques, les réseaux sociaux...). L'expérience algérienne dans ce domaine n'a pas atteint le niveau souhaité en raison du manque de projets prometteurs et en l'absence d'initiatives dans le domaine. Le centre de l'information scientifique et technique reste la seule vitrine pour ces bibliothèques malgré les humbles initiatives de quelques universités. Nous avons pris l'initiative de lancer une bibliothèque numérique pour la branche des Sciences de l'information et de la communication (SIC) à l'université Mouloud Mammeri de Tizi Ouzou. Le projet est actuellement en phase embryonnaire.
Durant la période de confinement provoquée par la crise sanitaire de la Covid-19, l'enseignement à distance, via le Net, s'est avéré aussi inéluctable.
-Comment avez-vous vécu cette période en tant qu'enseignant universitaire ?
Pour les enseignants à l'université, l'enseignement à distance n'était qu'un concept théorique et virtuel. Quand la pandémie du coronavirus commençait à se propager dans notre pays, on s'est retrouvé devant une situation de fait accompli. Il fallait donc saisir cette occasion pour se lancer dans ce mode de formation en ligne. Donc, il y avait des initiatives d'enseignants en coordination avec l'administration pour trouver des solutions adéquates afin de sauver l'année universitaire. Il y a une plateforme qui a été mise en place par l'administration mais compte tenu des difficultés trouvées par les enseignants, il y a ceux qui ont décidé de créer des pages sous forme de groupes fermés sur facebook afin de permettre aux enseignants d'assurer leurs cours et créer une interaction avec leurs étudiants, et ce, à travers des conférences virtuelles. Je peux citer, à titre illustratif, la page SIC qui a été créée par l'administration avant la pandémie et qui a été utilisée de manière efficace durant la crise sanitaire.
-Vous avez parlé d'une initiative qui porte sur la création d'une bibliothèque numérique avec collection de documents accessibles à distance au profit de vos étudiants. Peut-on en savoir plus sur ce projet ?
Cette initiative date depuis deux ans. Il s'agit de créer une bibliothèque numérique spécifique à la branche SIC de l'UMMTO mais qui n'a pas été concrétisée jusqu'à présent en raison des difficultés rencontrées comme le problème financier car, ce genre de bibliothèques nécessité un matériel, comme des ordinateurs, des scanners et des moyens de stockage. Le problème le plus important auquel est confronté le projet est le problème juridique aussi. Il s'agit d'obtenir les approbations des propriétaires d'œuvres intellectuelles numérisées afin de les rendre disponibles. La propriété intellectuelle est toujours un obstacle d'accès à toutes les références. Face à ces difficultés qui empêchent le projet de se concrétiser, j'ai eu recours aux solutions disponibles. J'ai donc créé une page sur le site Facebook dédiée uniquement au Master 2. Plus de 1500 références ont été publiées sur cette page qui sert d'alternative à la bibliothèque universitaire et aux ressources traditionnelles qui n'étaient pas disponibles pendant la période de confinement. Cependant, cette page reste temporaire et circonstancielle. Les travaux sur la bibliothèque numérique se poursuivent, car cela profitera aux étudiants et aux professeurs de la branche des sciences des médias et de la communication à l'université Mouloud Mammeri de Tizi Ouzou de s'ouvrir sur de nouveaux horizons.
-Pour ce qui est des travaux de recherche, avez-vous des étudiants qui essayent de traiter, dans leurs mémoires de fin d'études, des thèmes ayant trait aux TIC ?
Oui. Nous avons des étudiants de la faculté des sciences humaines et sociales de l'UMMTO qui ont fait un double effort et défié toutes les difficultés pour présenter des études et des mémoires intéressants. J'ai eu, d'ailleurs, à encadrer, cette année, un mémoire de master intitulé «Les particularités des styles de propagande dans les réseaux sociaux» présenté par Zahia Meftah et Kheloudja Moussaoui. Il y a aussi un mémoire sur le «traitement médiatique du mouvement populaire à travers des caricatures dans la presse écrite et sur les sites Internet» présentée par Tofik Haddad et Mohamed Younes.
Cela sans parler du travail sur d'autres sujets comme celui des harraga dans les programmes télévisés algériens, réalisé par Anis Iddir et des thèmes ayant trait à la culture et l'identité amazighes, à l'image de celui traité par Faroudja Bouabache et Karima Mouzarine qui ont analysé quatre vidéos de clips kabyles. Les étudiantes Nabila Tabani et Rachid Mouzarine ont également présenté une étude intitulée «La diversité culturelle amazighe à travers la célébration de Yennayer dans les programmes de la chaîne TV4 ».

Propos recueillis par H. Azzouzi
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