La campagne de vaccination anti-Covid-19 à Constantine a été lancée hier matin à la polyclinique de la cité des Mûriers. Les premières doses ont été réservées aux personnes âgées, alors que l'opération se poursuivra pour le personnel des structures médicales, entre médecins et paramédicaux. La wilaya a reçu un premier quota de plus de 1200 doses, selon le Directeur de la santé et de la population (DSP) Mohamed Adil Daas. «La priorité a été donnée à la commune de Constantine, avant de passer à d'autres communes selon les besoins ; pour les endroits isolés et les zones d'ombre, les équipes se déplaceront sur les lieux. Les vaccinés, qui doivent maintenir le respect du protocole sanitaire, feront l'objet d'un suivi de plusieurs jours», a affirmé le DSP. Ce dernier a souligné à cette occasion que le taux d'occupation des lits dans les structures Covid est de 14%. Rencontrées hier à la polyclinique de la cité de Mûriers, les personnes présentes étaient en majorité pour la vaccination. «Je n'ai pas à m'inquiéter, car je suis déjà vulnérable et je ne veux pas être contaminé», a affirmé un malade chronique. Pour rappel, une soixantaine d'espaces situés au niveau des établissements du secteur ont été préparés pour cette action. Précisément, 38 polycliniques dans la wilaya ont été à la disposition d'une centaine d'équipes pour la vaccination d'une première catégorie de la population. «Chaque groupe compte un médecin, deux paramédicaux et un secrétaire», ajoute le DSP. «Le cercle d'espace ainsi que les équipes restent variables, ils peuvent s'élargir selon le nombre et l'afflux des concernés», précise M. Daas, qui souligne que le reste des lieux de vaccination ont été aménagés dans les établissements hospitaliers et seront réservés pour le personnel médical. Evoquant des besoins de la wilaya en termes de doses pour couvrir la demande, notre interlocuteur avance un chiffre de 250 000 personnes susceptibles à la vaccination. Un nombre assez important, surtout lorsqu'il s'agit des catégories vulnérables. «Nous allons commencer par les personnes âgées de 60 ans et plus et les malades chroniques. Cette catégorie est classée prioritaire. D'autant plus, nous avons épargné les femmes enceintes et les enfants de moins de 18 ans», a-t-il précisé. «Je rappelle que la vaccination de ces 250 000 personnes et le reste de la population se fera par étapes, dépendamment de l'approvisionnement en vaccin», a-t-il conclu. Advertisements
