Une campagne qui a touché en premier les chefs de service. 1600 doses de vaccin ont été réceptionnées pour cette campagne. Les établissements hospitaliers d'Alger ont entamé en fin de semaine (mercredi) la vaccination contre le coronavirus de leurs différents corps, suite à la réception de 1600 doses de vaccin, pour leur permettre de poursuivre leurs activités au service des malades. Les chefs de service des différents établissements étaient en première ligne des corps bénévoles ayant été vaccinés. Dans ce cadre, Noureddine Smaïl, chef de service épidémiologie à l'Etablissement hospitalo-universitaire Mustapha Bacha et directeur général de l'Institut national de la santé publique (INSP), a appelé tous les corps du secteur à se faire vacciner pour protéger leur système immunitaire et préserver la santé des citoyens. Cette mesure prise par les pouvoirs publics est «très importante», vu qu'elle permettra, une fois élargie à toutes les catégories concernées et que 70 % de la population en bénéficieront, d'atteindre une immunité collective pour réduire la propagation de ce virus qui a paralysé le monde entier. Pour sa part, le Pr Dalila Nafaa, chef de service dans le même établissement, a précisé qu'une liste des corps devant bénéficier, en priorité, du vaccin a été établie. Il s'agit des services de «la vaccination, des consultations Covid-19 et des urgences». Cette opération sera élargie aux autres services, selon la quantité des doses réceptionnées tout au long de l'année, a-t-elle fait savoir, indiquant que le premier lot du CHU Mustapha Bacha est composé de 300 doses. De son côté, Hayet Benmessaoud, chef de service à l'Etablissement hospitalier universitaire Lamine Debaghine (ex-Maillot), qui a, elle aussi, été en première ligne des bénévoles à la vaccination contre le coronavirus, a qualifié cette action d'«opération de solidarité et de prévention» qui s'impose, les corps médicaux et paramédicaux ayant assuré la prise en charge des malades depuis l'apparition du premier cas en Algérie. Mobilisation Le directeur général du même établissement, Nafaa Tati, a fait état de la mobilisation de huit services pour la prise en charge du suivi du coronavirus, en sus de ceux de la réanimation et de la consultation médicale, ces services étant «concernés par la campagne de vaccination, suivis par d'autres services au fur et à mesure de la réception d'autres quantités», a-t-il dit. Le directeur général de l'Etablissement public hospitalier de Aïn Taya, Saïd Mechat, a fait savoir, lui, qu'une quantité de 100 doses reçues par l'établissement sera distribuée sur les différents corps, notamment ceux faisant face à la pandémie, rappelant par la même occasion que «tous les chefs de service de l'établissement ont accepté d'être vaccinés durant le premier jour de la campagne en vue d'encourager le reste de leurs collègues». Il en est de même pour l'Etablissement hospitalier spécialisé (EHS) en maladies infectieuses El Hadi Flici qui a reçu 300 doses, dont le directeur général, Messaoud Boulenouar, a affirmé qu'«un nombre important de différents corps sont prêts à être vaccinés afin de protéger leur immunité contre le virus et les patients». De leur côté, l'Etablissement hospitalo-universitaire (EHU) de Douéra et l'Etablissement hospitalier public (EHP) de Zéralda lanceront jeudi une campagne de vaccination au profit de leurs corps, ont indiqué leurs directeurs généraux, respectivement MM. Hamamou et Zeghdoudi. Advertisements