Des étudiants ont présenté, samedi, des projets innovants lors d'une rencontre organisée par MPI (Multi projet investissements) en collaboration avec la direction de la culture et des arts de la wilaya de Tizi Ouzou. Il s'agit de jeunes qui ont réussi à monter des start-ups dans le domaine des métiers du numérique. Dans une communication donnée, lors de cet événement abrité par la maison de la culture Mouloud Mammeri, Kheireddine Boulefa du centre universitaire de Tipasa et gérant de la plateforme de réservation de voiture avec chauffeur (Kheiro taxi), a évoqué l'aspect administratif et juridique des start-ups. Sofiane Benhamidouche de l'Ecole nationale supérieure de management, a présenté le projet d'une application web qui peut aider la femme au foyer à faire la recherche des produits à acheter dans les boutiques proches de son lieu de résidence. Kahina Si Youcef de l'université de Bouira, propriétaire de l'entreprise Oseit, a parlé des étapes de création de son entreprise et l'apport de celle-ci à la promotion et le développement de l'entrepreneuriat. D'autres jeunes, comme Aghilès Boudarene, Nabil Aboud et Alaedine Ben Chiba ont également présenté respectivement les incubateurs Coworkart, Caravanes des feuilles et Work zone. Le docteur Arezki Chenane, économiste et maître de conférences (A) à l'université Mouloud Mammeri de Tizi Ouzou, s'est chargé de faire les recommandations de cette journée. Il a ainsi situé les projets en question dans un contexte qui s'adapte aux spécificités de la wilaya de Tizi Ouzou. Il s'agit, selon lui, d'établir des relations entre les porteurs de projets et le tissu économique local afin de permettre l'innovation technologique. Par ailleurs, notons que cette rencontre a été rehaussée par la présence de Yacine Oualid, ministre délégué auprès du Premier ministre, chargé de l'Economie de la connaissance et des Start-ups. Ce dernier a plaidé aussi pour la création d'un écosystème local de l'entrepreneuriat et de l'innovation afin d'assurer la transition générationnelle. «Le changement se fera par les jeunes. Une économie forte passe nécessairement par la mise en place des mécanismes qui faciliteront la tâche aux entrepreneurs. Le fonds d'aide aux start-ups encouragera les jeunes pour devenir des acteurs du changement économique en Algérie», a-t-il déclaré. Advertisements