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Les politiques économiques pointées du doigt : Le cycle inflationniste s'installe
Publié dans El Watan le 22 - 04 - 2021

Nous assistons, ces derniers jours, à une hausse des prix des différents produits sur le marché. Une inflation qui s'installe à chaque début de Ramadhan, mais cette fois-ci, elle est généralisée à tous les produits, à part ceux qui sont subventionnés par l'Etat. Pour certains spécialistes, cette situation n'est que la conséquence de plusieurs paramètres économiques.
Comme à chaque hausse des prix, les protagonistes sur le marché échangent les accusations et les doigts des accusateurs se pointent vers les commerçants, qui eux aussi se défendent par la hausse des charges liées à la production.
Afin de donner plus d'explications sur cette hausse des prix des produits alimentaires, certains économistes et financiers estiment que ce n'est pas le résultat du hasard, mais «c'était prévisible depuis le début de la pandémie en février 2020, en raison du confinement de la population et l'arrêt partiel de l'activité économique, ayant entraîné une pression sur le niveau des stocks et une perturbation des circuits de distribution», a précisé le Pr Brahim Guendouzi, enseignant à l'université de Tizi Ouzou.
En effet, «avec la hausse de la masse monétaire de 7% en 2020 et le recul de la production de 6,6%, il est tout à fait normal qu'on assiste à une hausse de l'inflation, et c'est un phénomène qui risque de durer», a-t-il estimé. Le Pr Geundouzi a indiqué qu'«afin de maîtriser en partie les différents déficits internes et externes, les autorités ont opté pour la dépréciation de la monnaie nationale, par conséquent les biens importés et les inputs ont connu une hausse des prix, ce qui a impacté directement les produits destinés à la consommation finale».
Le même constat est fait par l'expert financier Lies Kerrar, qui a souligné que «l'inflation était naturellement prévisible et attendue». «Nous avons, il y a quelques années, fait de la planche à billets de façon considérable sans utiliser ces liquidités pour réformer ou jeter les bases d'une croissance», rappelle l'expert, pour qui la conséquence ne pouvait être que de l'inflation. Selon lui, «il est même probable que ce qu'on observe actuellement ne soit que le début».
Quelle est l'origine de cette inflation ? Le même financier a mis en avant les «politiques budgétaires (déficits du budget de l'Etat) et les politiques monétaires (utilisation massive du financement non conventionnel pour financer les déficits budgétaires)».
Lies Kerrar explique que ce n'est évidemment pas «à cause de prétendues mafias de la sardine, de la pomme de terre» qu'on se retrouve dans cette situation. «L'inflation est là et nous allons devoir vivre avec. Cela ne sert à rien de se trouver des boucs émissaires chez les commerçants ou autres acteurs économiques», a-t-il souligné.
Cette situation, dit-il, «n'est pas une surprise». Il suggère, en effet, de revenir aux recommandations faites par le collectif Nabni en 2011 dans le rapport Algérie en 2020. Ce rapport décrivait les réformes à faire à l'époque et «les projections publiées à ce moment-là sont très proches de notre situation actuelle. Et plus nous tardons pour les réformes, plus le choc sera brutal», avertit l'expert.
Selon M. Kerrar, «notre immobilisme est intenable, il y a des réformes urgentes à faire et notre train de vie et façon de gérer la chose économique ne sont pas la meilleure manière de faire face à notre réalité».
Pour lui, il n'était pas normal de continuer à faire des déficits budgétaires, sans être explicite sur comment on va les financer. «On s'entête à garder des subventions de produits souvent importés, qui ne profitent pas aux plus démunis» et «à garder un dinar surévalué au lieu de protéger notre balance des paiements».
Notre interlocuteur demande urgemment de «faire face aux réalités pour limiter l'effet de perte du pouvoir d'achat des plus démunis».
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