L'attitude des décideurs du CS Constantine n'arrête pas de dérouter observateurs et supporters. Après avoir poussé au départ le duo formé par le directeur sportif Yacine Bezaz et l'entraîneur Miloud Hamdi, artisans du réveil clubiste en championnat, et qui s'étaient plaints du manque de soutien du conseil d'administration de la SSPA, ces derniers viennent de réengager l'ex-manager général de l'équipe, Tarek Arama, lequel, pour rappel, est encore sous le coup de la suspension ferme de toute fonction officielle ou activité en relation avec le football dont il avait écopé en 2019, suite à l'affaire des appels téléphoniques échangés avec le président de la JSK, Cherif Mellal. Réglementairement, l'administration a vite fait de trouver la parade, le concerné ne devant être installé à son poste qu'à l'issue de sa peine, soit le 20 juin prochain, mais c'est sur le plan strictement moral que ce retour semble poser problème pour une grande partie des supporters. D'ailleurs, deux des plus importants groupes ultras (Loca Raggazi et Curva Nord) ont lancé un appel à une marche massive vendredi (hier) à 21h. Mercredi soir, des membres du second groupe avaient déjà interrompu la rencontre tenue entre Arama et le DAF (qui aurait été promu DG), Ramzi Gasmi, dans un café de la nouvelle ville Ali Mendjeli. D'ailleurs, la principale revendication des ultras est la démission de ce dernier, accusé d'être derrière le départ de Bezaz (et avant lui Medjoudj) et de Hamdi. Mercredi après-midi, c'est le désormais ex-entraîneur qui a tenu à dénoncer, dans une lettre postée sur les réseaux sociaux, les insultes dont il avait fait l'objet de la part d'un groupe de supporters tout au long de la seconde mi-temps du match contre le NC Magra, ce qui a eu pour effet de saper le moral des joueurs et mené, selon ses propos, à la lourde défaite enregistrée (0-3) et à l'élimination du CSC en Coupe de la Ligue. Advertisements