Le directeur sportif du CS Constantine, Nacereddine Medjoudj, aurait présenté sa démission aux responsables du club, suite à la pression subie depuis les débuts cahotants des coéquipiers de Zaâlani en championnat. D'autres sources évoquent un congé maladie déposé par l'intéressé, approuvé par ailleurs par le président du CA, Yazid Laâla. Installé depuis quelques années en France, l'ancien milieu de terrain des Vert et Noir était revenu au bercail en tant que dirigeant en octobre 2019, à l'issue d'un consensus entre l'actionnaire majoritaire de la SSPA, l'ENTP, et le comité des supporters, les deux parties, échaudées par le scandale de l'affaire Arama-Mellal, voulaient redonner au CSC son aura terni par des agissements condamnables à plus d'un titre. A son poste, le discret Nacereddine, loin de la «flamboyance» d'un Boulhabib ou de la pugnacité d'un Arama, a peiné à convaincre. Bien que beaucoup de fans lui reprochent son effacement devant les membres du CA ou l'entraîneur Abdelkader Amrani, voire les instances sportives, notamment en ce qui a trait aux erreurs d'arbitrage dont aurait été victime l'équipe lors des trois matchs de Ligue 1 joués jusqu'ici, il n'en demeure pas moins que Medjoudj a essayé de faire avancer le projet de centre de formation, dont la concrétisation lui tenait particulièrement à cœur, pur produit de l'école du CSC qu'il est. Ce retour à l'instabilité n'augure rien de bon au moment où les Clubistes sont encore en quête de leur première victoire en championnat, c'est le moins que l'on puisse dire. Advertisements