Cinq membres de l'APC d'El Hamel (Bou Saâda) représentant la majorité des membres de l'assemblée (5 élus sur 9) ont suspendu leur activité des fonctions qu'ils occupent au sein de l'assemblée, jusqu'à la démission du P/APC que l'on mette fin à ses fonctions. Ce sont là les termes d'une correspondance transmise par ces membres contestataires au wali de M'sila le 24 mars dernier, et dont El Watan a reçu une copie. Une cascade de griefs est reprochés au P/APC, parmi lesquels sa non-résidence dans la commune, l'octroi de projets à un seul entrepreneur sans passer par aucune consultation. Dans le dossier relatif aux 46 logements ruraux, dont a bénéficié la commune fin 2002, les contestataires reprochent au P/APC sa mauvaise gestion, pour ne pas avoir pu obtenir à temps l'agrément de la direction du logement et des équipements publics de la wilaya de M'sila (DLEP) pour lancer l'opération réalisation. Laquelle DLEP, à défaut de réaction de l'APC, avait soustrait 20 logements des 46 et les a réaffectés au profit d'une autre commune. A ce jour, rien n'a été fait par l'APC pour la compensation de ces 20 logements ruraux, c'est finalement, lit-on dans cette missive, les démunis et indigents qui sont les perdants de cette défaillance. D'autres griefs reprochés au P/APC se rapportant à l'exclusion de certaines dechrate de bénéficer du transport scolaire, à la marginalisation des membres et à l'absence d'ambulance ont été répertoriés dans la correspondance du 23 mars dernier, adressée au wali de M'sila. Le maire, joint par téléphone, nous dira : « Cette réaction est venue conséquemment à la dernière distribution des 33 logements sociaux que la commission de daïra a dernièrement effectuée et que ces membres ont contesté, par le fait, qu'ils n'ont pas pu faire bénéficier du logement social des personnes qu'ils ont cautionnées. »