Un terrain communal situé au cœur de la cité Diar Zerga III a été transformé au fil des années en décharge sauvage. Des immondices et des monticules de gravats et de ferraille ont défiguré cette partie de la cité où l'on déplore l'absence d'un programme de réhabilitation du site et éventuellement son exploitation pour utilité publique. «La prolifération des rongeurs, des moustiques et des chiens errants voire des serpents, résultat logique de la dégradation de l'environnement et l'absence d'hygiène, représente une menace permanente pour les habitants du quartier. Ces derniers n'ont cessé d'interpeller les services de l'APC, mais en vain», a déclaré l'un des représentants des habitants. Il a expliqué, en outre, qu'il s'agit là de déchets solides et autres au gabarit impressionnant où le recours aux engins de la commune est indispensable. «Tous les habitants du quartier sont disposés à bécher, creuser, piocher, débroussailler...mais la tâche sera ardue sinon impossible face à l'ampleur du problème», a-t-il ajouté. Contacté à ce sujet, un élu de l'APC de Souk Ahras a indiqué que Diar Zerga III compte effectivement un point noir et un espace public à promouvoir. Il n'a pas manqué de soulever un autre problème en rapport avec l'insalubrité des lieux. «Des constructeurs privés déchargent ici même leurs camions et rendent l'opération d'entretien et de réhabilitation de plus en plus compliquée. Soit. Il existe aussi une autre catégorie de citoyens qui habitent les bidonvilles et autres constructions illicites non concernés par le ramassage des ordures et qui se rabattent sur cet endroit pour déverser leurs déchets ménagers», a-t-il avoué, avant de déclarer qu'un programme d'envergure concernera cette cité, à l'instar des autres quartiers métamorphosés grâce aux efforts conjugués des pouvoirs publics et de la population. Advertisements