Les voies d'accès à cette cité, pourtant située au cœur de la ville de Souk Ahras, n'ont pas été réalisées malgré les multiples demandes. Après avoir vainement demandé au P/APC de Souk Ahras de se pencher sur leurs doléances relatives à l'aménagement urbain de leur cité, les 40 familles qui habitent un immeuble sis à la cité Amiret, ont récemment pris attache avec les différents organes de presse aux fins de rendre publique leurs préoccupations et dénoncer le désintérêt total affiché à leur adresse par le maire. Les voies d'accès à cette cité, pourtant située au cœur de la ville de Souk Ahras, n'ont pas été réalisées malgré les nombreuses demandes. L'unique chemin qui mène vers l'école primaire Aïcha Oum-El-Mouminine, où sont inscrits plusieurs écoliers habitant cet immeuble est une pente marécageuse et parsemée d'objets hétéroclites. Sinon, ce sont des escaliers dans un piteux état que doivent emprunter ces bambins et où pullulent marginaux et chiens errants. «La rentrée scolaire approche et nos enfants vont devoir prendre des risques en escaladant une colline faite d'un fatras d'objets dangereux, dont un amas de pierres, des déchets ferreux et des monticules d'immondices», lit-on dans l'une des doléances écrites adressées aux responsables communaux, signée par les quarante habitants. Les déchets ménagers et l'apparition d'une décharge sauvage de ce côté de la ville à cause des terrains vagues et du refus des services communaux de procéder à une opération d'assainissement d'envergure ont favorisé la prolifération des rongeurs et des serpents, a-t-on appris auprès de quelques commerçants qui exercent le long du boulevard Amiret. La grogne qui s'est emparée des protestataires s'est transformée en une poussée d'adrénaline avec les opérations non-stop d'aménagement et d'amélioration du cadre de vie d'une cité distante seulement de quelques dizaines de mètres de l'immeuble en question. Il s'agit de l'agglomération où réside le père du P/APC et où ce dernier a eu, en outre, l'avantage d'une régularisation d'une extension de sa bâtisse de plus de 300 m2 dans le cadre de la loi 08/15. Les protestataires ont écrit à ce sujet : «Nous demandons au président de l'APC d'effectuer les mêmes travaux réalisés à la cité Diar Ezzerga I où réside son père...» Contactés par téléphone, trois des membres de l'exécutif communal ont reconnu le caractère objectif des griefs et promis leur prise en charge imminente, le bitumage de l'espace immédiat de l'immeuble étant déjà programmé.