En dépassant l'Oued El Hamiz, à partir du lieudit Qahouet Chergui sur le CW 149, la plupart des ruelles secondaires des quartiers de la localité ne sont pas goudronnées. Les habitants de ces lotissements d'habitation, qui ont été érigés dans l'improvisation et le désordre, réclament depuis des années le lancement de travaux de revêtement en bitume de leurs lieux d'habitation. En empruntant l'une de ces ruelles, on est surpris par l'état des pistes qui ne sont plus praticables. En plus de l'absence de revêtement, la chaussée est ponctuée par des excavations que les habitants colmatent de temps à autre. En amont de l'école El Chafi, une rue montante sur le flanc droit de la route principale mène directement à un quartier qui se trouve au cœur de la localité de Harraga, ce dernier est dépourvu de revêtement en bitume depuis sa création dans les années 1990. Outre l'absence de revêtement dans ces quartiers, les habitants de la localité font face à une multitude d'autres problèmes. «Notre quartier a été créé dans l'anarchie et le désordre. Aucune organisation n'a été prévue. Les lotissements ont été découpés de manière anarchique et sans études préalables. C'est pour ça que nous nous retrouvons avec des ruelles plus étroites que d'autres. Dans certaines fractions, même les lampadaires empiètent sur la chaussée. Quant aux aménagements urbains tels que les trottoirs, ils sont pratiquement inexistants. L'éclairage public manque également dans la plupart des rues», déplorent-ils. En ce qui concerne les aires de jeu et les équipements sportifs ou encore les terrains de proximité, ils sont totalement absents. «Les habitants que nous sommes avons pris l'initiative de réaliser un jardin public à nos frais. C'est grâce à l'effort général, que nous avons lancé des travaux d'aménagement de ce jardin qui offre aujourd'hui la possibilité aux enfants et aux personnes du troisième âge de passer des moments agréables», concluent nos interlocuteurs. Advertisements