La modernisation de la RN24 s'est avérée être un vœu pieux pour des milliers d'automobilistes. Itinéraire régulier des estivants, cet axe routier pourrait jouer un rôle prépondérant dans le développement du tourisme balnéaire au niveau des communes côtières. Mais la circulation y est assimilée à un véritable calvaire, notamment durant la saison estivale où les bouchons s'étalent sur plusieurs kilomètres avant chaque rond-point. Ce phénomène qui fait fuir les vacanciers se pose avec acuité aussi bien à l'est de Boumerdès et Zemmouri qu'à Cap Djenet et Sidi Daoud. Ici, la route n'est toujours pas dédoublée. Gare à celui qui s'y aventure durant les week-ends. Le plus grand point noir reste le rond-point de Sablière d'où transitent journellement des centaines, voire des milliers d'estivants en cette période des vacances. «Vendredi dernier, j'ai été bloqué dans les embouteillages jusqu'à 23h. Je devais aller à Bouira. Les gendarmes m'ont retiré mes papiers à l'entrée de Lakhdaria au motif que je n'ai pas respecté les horaires du confinement. Je leur ai expliqué les raisons des retards, mais ils étaient intransigeants», relate un jeune de Haizer. Malgré les budgets dégagés pour mieux desservir les localités du littoral, la situation ne fait que s'aggraver. A Figuier, ce sont les marchands ambulants qui entravent la circulation en déposant leurs étals sur les accotements. Outre ce problème, d'aucuns dénoncent les retards enregistrés pour l'achèvement de l'évitement de D'hous pour lequel l'Etat a dégagé 6 milliards de dinars en 2016. Ce tronçon de 10 km devait être livré en 2020, mais le chantier connaît d'énormes blocages en raison des oppositions et de la défaillance de certaines entreprises, souligne un responsable de la DTP. Advertisements