Une bonne nouvelle pour les populations des communes d'El Ancer, Belhadef et Ouled Asker. L'inscription pour l'étude et la réalisation d'un pont sur l'oued Tamendjar au lieudit Lemlaki au sud d'El Ancer, est désormais chose acquise, d'après l'annonce faite par le directeur des travaux publics, Salem Nouacer, mercredi dernier à l'occasion de la célébration de la Journée internationale de la prévention des catastrophes naturelles. Une enveloppe de 500 millions de dinars a été dégagée à cet effet, a-t-il ajouté. C'est un ouf qu'on serait tenté de pousser, 33 mois après que ce pont ait été emporté par la furie des eaux de l'oued Tamendjar en janvier 2019. Un projet impatiemment attendu par les populations du sud d'El Ancer et des localités de la commune de Belhadef, comme celles de Meharka, Ouled Chebana, Akherat, Bou Nabel, Boulbelout, Beni F'teh, Belhadef, Beni Mimoune, Ghedir El Kebch, Ouled Khelas. Il faut dire que la crainte que le passage de fortune et la passerelle métallique réalisés pour faciliter le passage des véhicules et des piétons ne soient pas rassurants en période hivernale dans une région caractérisée par de très fortes précipitations. Il est à signaler que ce passage avait une première fois cédé devant la force de l'eau fin novembre 2019 avant d'être reconstruit et que l'ancien pont datant de la période coloniale avait connu en 2014 des affouillements dangereux, comme nous avions pu le relever sur ces mêmes colonnes (El Watan du 2 décembre 2014 , lire : https://www.elwatan.com/regions/est/jijel/el-ancer-affouillement-dangereux-du-pont-sur-loued-tamendjar-02-12-2014 ). Nous avions même prévenu des éventuels désagréments que «générerait un éventuel effondrement de la pile centrale de ce pont à une seule voie.» Hélas, ce que nous craignions s'est produit quatre années plus tard. Advertisements