Deux administrations locales se sont succédé et aucune prise en charge», lancent à tue-tête les résidents de la cité des 1012 logements. C'est avec ces quelques mots que ces derniers ont tenu à exprimer leur désarroi quant à la situation qui mine leur cadre de vie. Ces logements, situés au domaine Chabou, dans la commune de Bordj El Bahri (est d'Alger), souffrent de l'absence flagrante de prise en charge. Livré en 2015, ce pôle d'habitat qui s'est mu au fil des années en une grande agglomération, manque de toutes les commodités. Dans une lettre adressée aux différentes autorités, les propriétaires réclament des projets d'utilité publique et l'aménagement général du site. «L'absence des infrastructures de base est flagrante. Aucun projet, tels un centre de santé, mosquée, annexe de l'APC, espaces verts, brigade de sécurité, agences Sonelgaz, Seaal et poste, n'est disponible», nous explique le collectif des habitants. A la collectivité locale, aucun projet d'aménagement n'a été inscrit dans les précédents PCD, apprend-on de source locale. Une question motivée, de l'avis d'un élu local, par le manque de financement. Un argument battu en brèche par les résidents. A Bordj El Bahri, le budget communal profite pleinement à quelques anciennes cités de hauts cadres de l'Etat. Quid des nouvelles ? Advertisements