Des tensions ont resurgi à l'approche du scrutin entre deux camps rivaux, l'un dans l'ouest du pays et l'autre dans l'Est. Paris abritera demain une conférence internationale sur la Libye. Elle sera consacrée aux élections présidentielle et législatives du 24 décembre et de janvier prochains. Cette rencontre sera coprésidée par la France, l'Allemagne, l'Italie, l'Organisation des Nations unies (ONU) et la Libye. Des responsables de la plupart des pays impliqués dans la crise libyenne ou dans son règlement seront présents, a indiqué l'Elysée. Ces élections tant attendues constituent l'aboutissement d'un processus politique parrainé par l'ONU, à l'effet de faire sortir la Libye du chaos dans lequel elle se débat depuis la chute du régime de Mouammar El Gueddafi en 2011. Cependant, des tensions à ont resurgi à l'approche des élections entre les deux camps rivaux, l'un dans l'ouest du pays et l'autre dans l'Est. Samedi, le Conseil présidentiel (CP) a annoncé la suspension de la ministre des Affaires étrangères, Najla Al Mangoush, avec interdiction de quitter le territoire, d'ici à la remise sous 14 jours d'un rapport sur des «irrégularités administratives» qu'elle aurait commises. Une commission d'enquête doit vérifier si elle n'a pas pris «des décisions d'ordre politique sans consulter» le CP, l'organe présidentiel libyen. Retrouvez l'intégralité de nos articles sur la version papier Advertisements