Concurrente de l'indétronable Toyota Yaris, de la Peugeot 206 et de la Renault Clio, la Nissan Micra se dévoile au public algérien, non dans un showroom aseptisé, mais à travers une caravane qui parcourt la capitale, observant des haltes au plus près du public. Au menu : spectacle de rue avec des actrices inspirées des publicités de la Micra d'ailleurs que personne ne s'étonne de voir une jeune femme aux cheveux et rouge à lèvres bleus, c'est l'emblème de la petite citadine de chez Nissan. Quant à la voiture, avec un coût total de 1 090 000 DA, le véhicule de base Micra se place 25% plus cher que toute ses concurrentes. Cette différence s'explique par le niveau d'équipement digne d'une berline de luxe. Elle offre de série : la direction assistée, quatre airbags, l'air conditionné, l'ABS, l'EBD et l'assistance au freinage, une radio CD, ainsi qu'une pléthore d'équipements. A équipement égal, la Micra se retrouve beaucoup plus abordable que toute autre voiture de sa catégorie, encore plus avec le souci affiché pour la sécurité, avec ses quatre étoiles (sur cinq) au crash test effectué chez Euro-Ncap. L'économie d'énergie est, elle aussi, au rendez-vous, la petite citadine de chez Nissan ne consommant que 5,4 litres aux cent kilomètres. Seul inconvénient, le manque de machisme avéré de la Micra, et qui s'est forgé depuis sa sortie en Europe, il y a bientôt deux ans, une réputation de voiture de femme. Il reste que dans des coloris foncés et sobres, la Micra trompe l'œil et recouvre une musculature qui séduirait les plus machos. Le groupe Hasnaoui, détenteur de la marque nipponne en Algérie, compte vendre cinq cents unités de la Micra durant l'année, et atteindre grâce à elle la barre des 2400 véhicules vendus, sortant ainsi du carcan des voitures de luxe et autres 4x4 qui ont fait la réputation de Nissan en Algérie.