La section des chauffeurs de taxi de la wilaya d'Alger, affiliée à l'Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA), a décidé, lors d'une assemblée générale tenue le 7 mai dernier au siège de l'union sise à la rue Larbi Ben M'hidi, d'instruire les chauffeurs qui lui sont affiliés de boycotter la localité d'El Harrach. Cette mesure, entrée en vigueur depuis hier, est motivée, selon le syndicat par les « embarras » que vivent les chauffeurs de taxi au niveau de cette localité. Selon le chargé de l'organique au sein de ce syndicat, le directeur des impôts d'El Harrach a instruit la police de retirer, dans un point de contrôle, les cartes grises aux chauffeurs qui n'ont pas encore payé leurs impôts. « Cinq chauffeurs se sont vu retirer dernièrement leur carte grise à El Harrach, et c'est seulement au niveau de cette localité que cette mesure a été appliquée », ajoute notre interlocuteur qui précise que le problème des impôts reste « entier ». « Toutes les autorités concernées par ce dossier ont été saisies afin d'en apporter une solution adéquate », ajoute notre interlocuteur qui n'omet pas de préciser que les chauffeurs de taxi sont des « prestataires de service ». Les milliers de clients qui empruntent ce moyen de transport ne sont pas de cet avis.