Décidément, certains chauffeurs de taxi de la capitale, censés être au service de leurs clients, continuent d'imposer à ces derniers leur diktat, passant outre la réglementation qui les oblige pourtant à assurer le service public. Des citoyens se rendant d'Aïn-Benian à Bab-Ezzouar, soit une distance d'une trentaine de kilomètres, ont été contraints de payer des courses de 1 000 à 1 200 DA, tel qu'exigé par les chauffeurs de taxi. Non seulement ils refusent de faire fonctionner leur compteur, mais ils poussent le bouchon jusqu'à appliquer leurs propres tarifs. Muni des numéros d'immatriculation des véhicules, des citoyens ont décidé de se rapprocher de l'Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA) à laquelle sont affiliés les chauffeurs de taxi pour dénoncer cette escroquerie.