Les étudiants en droit immobilier de l'université de la formation continue (UFC) de Tizi Ouzou protestent depuis plus d'une semaine contre « la non-reconnaissance du diplôme au niveau de la Fonction publique », apprend-on du comité des étudiants. Leurs camarades de la promotion sortante n'ont pas pu obtenir l'équivalence pour leur diplôme de DEUA de cette spécialité. Inquiets de leur avenir, les étudiants en fin de cursus ont vite saisi le premier responsable de l'UFC à Tizi Ouzou pour trouver une solution rapide au problème, en vain. « Le directeur nous a dit que le problème le dépasse et qu'il faut s'adresser à la direction générale de la Fonction publique à Alger », nous déclarent les représentants des étudiants. Ces derniers s'interrogent sur les objectifs de la création d'une filière pour laquelle l'Etat consacre de grandes dépenses « pour voir en fin de parcours ces diplômes transformés en documents sans valeur », écrivent-ils dans la requête qu'ils ont adressée à la direction générale de la Fonction publique, accompagnée d'une pétition de plus de 300 signatures. Constitués en délégation, les protestataires ont rencontré mardi dernier le recteur de l'UFC d'Alger à laquelle est rattachée l'université de Tizi Ouzou. « Aucun engagement concret n'a été pris par le recteur d'Alger qui s'est contenté de nous demander de reprendre les cours en attendant de trouver une issue favorable à ce problème », nous déclare, déçu, un étudiant. Les étudiants grévistes sont déterminés à poursuivre leur mouvement de protestation si leurs revendications ne sont pas prises en considération par les responsables concernés.