pas moins de 500 diplômés sont confrontés à un véritable casse-tête. C'est la grogne à l'université de formation continue de Tizi Ouzou qui renoue, ces derniers jours, avec un débrayage qui risque de s'installer dans la durée. La pomme de discorde reste incontestablement la non-reconnaissance de la filière droit immobilier dans la nomenclature de la fonction publique. Ainsi donc, désormais, pas moins de 500 diplômés sont confrontés à un véritable casse-tête chinois dans la mesure où leur tentative de décrocher un boulot dans les institutions étatiques se sont avérées toutes vaines. C'est pour cela, en effet, que le doute s'est, en un tour de main, généralisé à travers tout le campus. Les étudiants ont décidé de réagir et d'interpeller, une nouvelle fois, les responsables concernés car, faut-il le dire, l'affaire commence à défrayer la chronique dans le milieu estudiantin notamment. Les protestataires ne semblent apparemment pas prêts à lâcher prise avant de voir leurs revendication sérieusement prises en charge. Leur seul souci demeure, ainsi, la reconnaissance de leur diplôme par les pouvoirs publics. En outre, pour maintenir la pression, les insurgés comptent durcir le ton avec l'éventualité de boycotter même les épreuves de moyenne durée (EMD). Cela dit, la question est remise de nouveau sur le tapis et la contestation reprend son rythme d'antan à l'Université de formation continue de la ville des Genêts où l'inquiétude quant à l'avenir des étudiants est toujours perceptible. Par ailleurs, selon une déclaration du comité des étudiants de l'UFC de Tizi Ouzou, le recteur d'Alger a déjà, au préalable, saisi la direction générale de la fonction publique au sujet de l'intégration de toutes les filières enseignées à l'UFC, dont celle du droit immobilier, dans la nomenclature de la Dgfp. Cependant, jusqu'à l'heure actuelle, la situation demeure toujours en l'état. Cette situation n'a pas tardé à faire sortir les étudiants de leur réserve. D'ailleurs, nombreux sont ceux qui ont été déboutés dans leur demande de délivrance de l'attestation d'équivalence pour la simple raison que leur Deua, diplôme d'études universitaires appliquées, «n'est pas reconnu». «Les étudiants en droit immobilier, ayant prix connaissance de cette arnaque, et la malhonnêteté des responsables concernés, exhortent la communauté universitaire à se mobiliser comme un seul homme afin de mettre fin au marasme et désastre qui prévalent au sein du CFC de Tizi Ouzou», peut-on lire dans le même document. En somme, les étudiants concernés exigent leur «parchemin» dans les plus brefs délais. Dans le cas contraire, d'autres actions seront, sans nul doute et à coup sûr, de mise.