A la veille du départ des sélections algériennes de judo pour prendre part à la 26e édition du championnat d'Afrique qui aura lieu du 16 au 21 de ce mois à Port Elizabeth en Afrique du Sud, le président de la Fédération algérienne de judo (FAJ), Mohamed Meridja, a tenu une conférence de presse hier au siège de sa structure. Dans son introduction, M. Meridja a informé le parterre de journalistes que les sélections sont formées essentiellement de jeunes judokas qui participent pour la première fois à une compétition internationale. Il citera les noms de Kahchouche et Benamadi en garçons ainsi que Boubrioua en filles. « c'est une nouvelle génération », dira-t-il. Pour situer l'importance de ce rendez-vous continental, le président de la FAJ ajoutera : « Nous avons décidé, avec le staff technique, de permettre aux athlètes qui se classent aux 1re et 2e places à ce championnat d'Afrique de participer aux prochains Jeux méditerranéens d'Almeria. Avec un bon classement, ces judokas auront par la suite l'honneur de représenter l'Algérie au championnat du monde qui se déroulera du 5 au 10 septembre prochain au Caire. » Concernant les internationaux Yacoubi et Souakri, ils ne peuvent prendre part à ces joutes africaines du moment qu'ils sont blessés. Sur les 14 judokas participants, seuls 6 auront le privilège de défendre leur titre acquis à Tunis en 2004. C'est dire que les pronostics ne sont pas en faveur de l'Algérie. Cependant, le président comme les entraîneurs nationaux soutiennent : « Notre objectif primordial est de garder le titre. D'ailleurs, si on avait le moindre soupçon de ne pas réussir et faire le maximum, nous n'aurions pas accepté d'aller à Port Elizabeth. » Quant à la préparation des sélections, M. Meridja spécifiera : « Elle a été difficile d'autant plus que nous avons eu de gros problèmes financiers, sachant qu'à ce jour la FAJ n'a pas encore reçu sa subvention. Toutefois, nos athlètes ont subi, depuis janvier, deux stages à Béjaïa et à Alger et ont participé à des tournois comme ceux de Paris, de Hambourg ou d'Autriche. » Enfin, le président de la FAJ met des balises à son optimiste en ajoutant : « Il faut tenir compte des pays comme l'Egypte, la Tunisie, le Cameroun, le Nigeria, l'Afrique du Sud et la Côte d'Ivoire. » C'est dire que la tâche n'est pas facile pour les Algériens.