Début de solution pour la collecte des déchets ? Est-ce le début de la solution de l'épineux problème de la collecte des déchets ménagers qui se pose avec acuité et qui constitue un véritable tracas pour la municipalité de Béchar ? La commune vient d'innover en édifiant, dans un quartier populeux et à titre expérimental, une chambre dans laquelle sont placées les ordures ménagères. Cette structure construite en dur, de 2 mètres de côté et d'une hauteur de 3, est dotée d'escaliers à califourchon que le riverain doit nécessairement emprunter pour y déverser les déchets non solides sur une glissière et qui atterrissent aussitôt dans un grand bac à hauteur d'une fenêtre, pour être ensuite récupérés par les services communaux. La pièce aménagée peut contenir jusqu'à 10 m3 de déchets ménagers. Compte tenu de sa capacité, selon un élu de l'APC initiateur de cette solution originale, les services communaux ne sont plus astreints à effectuer quotidiennement la collecte des ordures ménagères mais une fois par semaine. Cette expérience que l'élu tient à vulgariser et à étendre à l'ensemble des quartiers de la commune présente, selon lui, l'avantage de supprimer les multiples lieux des décharges publiques dans les cités de l'agglomération où l'amoncellement des immondices jetées à même le sol enlaidit l'environnement et constitue une source de maladies. Un commerçant victime d'une agression Un commerçant originaire d'Oran, de passage à Béchar et qui circulait à bord d'un véhicule J 5, a été victime d'une agression par quatre individus, dans la nuit du 10 mai, à proximité d'une station d'essence sur la route menant à Kenadsa. Les malfaiteurs, D. M. (38 ans), G. N. (37 ans), M. A. (44 ans) et C. A. (36 ans) ont délesté, sous la menace d'une arme blanche, la victime accompagnée de son fils âgé de 15 ans, de 7 000 DA, des papiers de son véhicule et d'une roue de secours. Les auteurs de l'agression qui circulaient à bord d'une Renault 16 ont été rapidement identifiés et arrêtés par les services de sécurité grâce au signalement fourni par la victime. Présentés devant le juge d'instruction dans la même journée, ils ont été écroués sous le chef d'inculpation d'association de malfaiteurs, agression et port d'arme blanche prohibée.