Dans le but de promouvoir la pratique du tennis à travers la ville de Sétif, la jeune équipe dirigeante de la ligue a pu, et ce, après de nombreuses démarches, décrocher un projet de réalisation de quatre courts au niveau du parc d'attractions, l'espace adéquat pour la pratique d'un tel sport qui fait l'objet d'un grand engouement de la part d'une masse juvénile, attirée par la petite balle jaune. L'ex-wali ayant instruit, par le biais de nombreuses correspondances, l'APC pour l'achèvement du projet devant permettre à la ville d'abriter une compétition nationale d'envergure, a passé le témoin. Cependant, les consignes et le plan de ce minicomplexe ont été occultés par les gestionnaires de la municipalité n'ayant, pour une raison ou une autre, pas achevé l'opération qui tient à cœur les adeptes du tennis qui ne sont, non seulement, pas encouragés, mais déstabilisés par la dernière sortie des autorités voulant implanter, sur les lieux précités et à l'intérieur même du parc, le siège de la radio locale. Cette volte-face indispose les responsables de la ligue qui ne savent plus à quel saint se vouer, d'autant que leurs demandes d'audience, adressées au nouveau wali qui n'est vraisemblablement pas bien informé à propos dudit terrain, n'ont reçu aucune suite. Pis, l'instruction n° 287 transmise par le secrétaire général de la wali en date du 8 avril 2001, sommant par là même la commune à tenir ses engagements, est, hélas, restée lettre morte, pénalisant ainsi des centaines et des centaines d'enfants à s'entraîner dans des terrains vagues, générant beaucoup d'accidents. Même la missive du président de la Fédération de tennis, ayant sollicité le 4 décembre 2004 l'intervention du wali pour qu'il oblige les gestionnaires de l'antique Sitifis à réaliser les deux autres terrains qui risquent de changer leur vocation, n'a pas obtenu l'écho escompté. Les premiers responsables de la ligue, qui n'ont pu décrocher une entrevue avec la chef de l'exécutif, se sont rapprochés de nos bureaux pour lui faire part du désappointement des enfants inscrits au niveau des écoles de tennis s'entraînant dans des conditions hors normes. Nabil Bouabdallah, président de la ligue, qui ne perd pas espoir, dit en substance : « Sétif qui est une des plus grandes agglomérations du pays mérite des infrastructures sportives à sa dimension. Les quatre courts de tennis, inscrits depuis 2000 mais pas achevés, peuvent rehausser le prestige de la ville en mesure d'abriter de grandes compétitions. Nous estimons que cette parcelle revient de droit aux pratiquants du tennis qui sollicitent, à travers ces colonnes, l'arbitrage du wali à l'écoute des doléances des jeunes de la wilaya... »