La ville de Sétif qui se retrempe dans l'ambiance de la coupe a vécu un week-end des plus joyeux. Les Usmistes, n'ayant rejoint Aïn El Fouara que vendredi en fin de journée, ont été accueillis en héros par une foule en délire. Le bus des Grenats, touchés par tant de sollicitude, a sillonné les principales artères de la cité qui s'est parée de rouge et noir. Le doyen des clubs sétifiens, qui atteint pour la première fois de sa riche histoire une finale, se met à rêver d'un premier titre national. Le coach usmiste, Laroussi Hannachi, qui ne verse pas dans un optimisme béat, prend le soin de bien préparer le rendez-vous du 23 juin prochain : « Après l'euphorie, place maintenant aux choses sérieuses. Pour aborder la finale avec des atouts, on doit disputer d'ici là, entre quatre à cinq rencontres amicales sur du gazon naturel. Des invitations seront dans ce sens adressées au MOB, à la JSMB, à l'ESS, au MCEE et au CABBA. » Quant aux chances de l'USMS qui aura à affronter l'ASO, ayant actuellement le vent en poupe, le coach dit sans ambages : « L'USMS, qui n'est pas arrivée en finale par hasard, a tout à gagner. Chlef qui est, à mon avis, la révélation de la saison, pas facile à bousculer, n'est pas pour autant une infranchissable citadelle. Avec plus de moyens, l'USMS est en mesure de relever le défi, une fois de plus. A propos de moyens, je tiens à rendre hommage au wali et au patron de Sofafe, Zine Madani, qui sont venus au secours du club. » Le capitaine de l'équipe, Douar, abonde dans le même sens : « La finale est un bonus pour cette insouciante équipe qui ne calcule pas. Le fait de jouer au 5 Juillet, sous le regard du président de la République, transcende le collectif décidé à offrir à Sétif une septième couronne et un historique titre à l'USMS qui mérite mieux... »