Depuis 2000, la Fédération algérienne sport et travail (FAST ne que survivre. Les dissolutions et liquidations des entreprises suivies des opérations de compression des effectifs ont anéanti tous les efforts des dirigeants de la FAST de reprendre en main la situation. « Nous n'avons plus un sou dans nos caisses. Récemment, nous avons été contraints de mendier 50 000 DA pour éviter la suspension de la seule ligne encore en service dans notre institution. Si elle venait à perdurer, cette situation risque d'entraîner la disparition du sport et travail national », a indiqué M. Mebarki Malk Nourredine président de la FAST. Il a récemment ameuté les présidents de ligue de plusieurs régions du pays. Tous ont planché durant plusieurs heures sur les moyens à mettre en œuvre pour renflouer la trésorerie de la fédération et des ligues, élaborer le bilan des précédents tournois de l'amitié et de la fraternité et en tirer les enseignements pour mieux préparer les prochains rendez-vous dont le plus proche est celui de Souk-Ahras. « Ces dernières années, les travailleurs sont livrés à leur triste sort. Même la centrale syndicale UGTA qui ne s'intéresse qu'à ses œuvres sociales, les a lâchés dans tous les domaines y compris celui sportif. A maintes reprises, nous avons tenté de sensibiliser nos syndicalistes sur la nécessité d'apporter un concours financier pour permettre aux travailleurs de pratiquer régulièrement la discipline sportive de leur choix mais en vain. Ils ne s'intéressent aux travailleurs qu'à l'occasion du 1er mai », indique Abdelaziz S., un habitué du sport et travail. La réunion d e Annaba devait être suivie par d'autres à travers différentes régions du pays.