En 1990, une huilerie publique a été implantée au lieudit Bouateli, à quelques encablures du village Tala Amara, à l'ouest de Tizi Rached. Réalisée sur le budget communal, l'unité oleicole a été concédée par bail à un collectif d'enfants de chouhada qui s'occupèrent de sa gestion. Quelques années après, des problèmes financiers ont conduit les propriétaires au dépôt de bilan. Suite à cette banqueroute, l'infrastructure a été complètement démantelée et les équipements laissés sur place. Entre temps, ce même endroit où repose la structure de l'huilerie a été choisi pour servir d'assiette pour accueillir le projet d'un CFPA. Les travaux de réalisation terminés, ce CFPA a ouvert ses portes en avril 2004. Mais il se trouve que les éléments de l'ex-huilerie, après la destruction du dépôt qui les abritait initialement, ont été rangés à l'intérieur d'un hangar faisant partie du nouveau centre de formation. La pomme de discorde dans cette affaire est qu'à présent la direction de l'établissement veut se débarrasser de ce « matériel » encombrant pour pouvoir aménager ledit hangar et en faire un réfectoire. Or, les anciens propriétaires de l'huilerie s'opposent fermement à tout transfert du matériel à moins que les autorités locales n'acceptent de leur concéder une autre assiette en vue de réimplanter leur fabrique. L'administration refuse ce deal sous prétexte que ces propriétaires demeurent à ce jour redevables de charges notamment de location et de consommation électrique, lesquelles ont été supportées par le budget de la collectivité. Toujours est-il, les seuls perdants dans ce bras de fer sont les stagiaires demi-pensionnaires qui attendent désespérément l'ouverture de cet hypothétique réfectoire.