Le 2e Salon de lunetterie s'est ouvert hier au Palais des expositions des Pins maritimes. Inauguré par le ministre de l'Enseignement et de la Formation professionnels, El Hadi Khaldi, ce salon, auquel participent 13 exposants (des professionnels algériens et étrangers), se veut un espace de promotion de l'optique médicale. D'autant que ce métier demeure encore méconnu en Algérie. Dans une déclaration à la presse, M. Khaldi a insisté sur la nécessité de promouvoir et de développer ce métier. « C'est une profession à encourager », a-t-il dit, appelant les professionnels à intensifier la coopération avec son secteur pour contribuer à la formation des stagiaires des centres de formation professionnelle dans les domaines de la réparation, du montage et de la fabrication optiques. Près de 200 stagiaires sortent chaque année des 10 centres dont dispose le ministère de la Formation professionnelle. Le ministre a, en outre, appelé les fabricants à ouvrir des ateliers dans les villes du Sud où, selon lui, une grande partie de la population souffre de problèmes de vue en raison du climat chaud et des vents de sable. Pour leur part, les exposants n'ont pas manqué de signaler l'insuffisance en matière première. En raison de cette insuffisance, la matière première est importée, souvent d'Italie, comme c'est le cas pour la SARL Issam Optique pour la matière plastique mélangée à l'écaille pour la fabrication des cadres pour lunettes. Cette entreprise envisage de faire un projet avec Sonatrach pour lui fournir cette matière. Pretty Eyes (Italie) qui fournit sa matière première à Lunette Allague est en voie de s'installer en Algérie. « Un laboratoire de Pretty Eyes sera installé avec son savoir-faire et sa technologie de pointe à Alger », selon la représentante de ce laboratoire italien. Les participants à ce salon envisagent de créer l'union de la profession.