Compétition, paru jeudi, Mohamed Raouaoua s'est longuement étalé sur les 4 années passées à la tête de l'institution du football, a évoqué tout ce qui a été réalisé et est revenu sur les difficultés qui ont entravé le fonctionnement de la FAF... Le président de la Fédération algérienne de football (FAF), Mohamed Raouraoua, a annoncé sa décision de ne pas briguer un second mandat. Dans un entretien accordé à Interrogé sur son avenir comme président de la FAF, Mohamed Raouraoua a livré ses sentiments. « Je quitte la fédération en novembre prochain », a-t-il répondu. Cette issue, il l'a souvent évoquée, depuis la défaite (0-3) face au Gabon et surtout les attaques qu'elle a charriées. L'élimination de la CAN 2006 (après celle de la Coupe du monde en Allemagne), consommée à l'issue de la rencontre Algérie-Zimbabwe (2-2), a relancé le débat sur la question du maintien ou départ du président. Les propos du ministre de la Jeunesse et des Sports, Yahia Guidoum, « après un échec, on doit assumer ses responsabilités », visaient directement Mohamed Raouraoua. Le message du ministre était clair. L'équipe fédérale en place et son président étaient invités à faire leurs valises. A priori, cela ne semble pas trop déranger le principal concerné. Reste à savoir s'il ne reviendra pas sur sa décision. Cinq mois nous séparent de la date du scrutin. Beaucoup de choses peuvent se passer d'ici là. Le 16 juillet, on sera un peu mieux fixé sur la question à l'occasion de la conférence de presse qu'animeront, conjointement, le président de la FAF et de la ligue nationale de football (LNF), pour la présentation des grandes lignes de la prochaine saison 2005-2006. Nul doute que le président de la FAF saisira cette opportunité pour dresser son bilan à la tête de la FAF et mettre l'accent sur tout ce qui a freiné les actions programmées par cette dernière. Il est utile de signaler que les Marocains viennent d'adopter (7 juin 2005) un contrat-programme de mise à niveau du football marocain entre le gouvernement, les collectivités locales et la Fédération royale marocaine de football (FRMF), qui ressemble comme une goutte d'eau au projet de refondation du football algérien discuté en novembre 2002 en conseil interministériel consacré au football et aux Jeux arabes. Nos voisins vont creuser l'écart qui sépare les deux footballs.