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Pouvoir des passions et passion du pouvoir
Britannicus de racine à sidi fredj
Publié dans El Watan le 09 - 07 - 2005

A l'initiative de l'Office national culture et information (ONCI) et dans le cadre du 1er Festival du théâtre itinérant en Méditerranée, le Casif (Sidi Fredj) a abrité mercredi et jeudi derniers des représentations de la pièce de théâtre Britannicus de Jean Racine, mise en scène par Jacques Daray.
Les comédiens viennent d'horizons divers, dont la Comédie-Française. La pièce met en relief les impitoyables affrontements des pulsions, passions et pouvoirs avec comme champ de bataille le Palais impérial romain. Une tragédie où l'intrigue, la perfidie, l'inceste et les manigances sont érigés en règles pour assouvir des ambitions multidimensionnelles, entre autres le pouvoir et les passions. Aggripine, fille de Germanicus, ambitieuse, épouse en troisièmes noces Claude et lui fait adopter son fils Néron. Elle empoisonne Claude pour permettre à Néron d'accéder au trône, écartant son autre fils Britannicus du pouvoir. Néron est épris de Junie, amie de Britannicus, qu'il décide de le tuer. Au cours d'un repas qui doit sceller la réconciliation entre les deux frères, Néron fait empoisonner Britannicus. Quant à Junie, elle préfère se réfugier au collège des vestales. Agrippine avoue en la circonstance à Néron tous les crimes qu'elle a commis pour qu'il accède au trône. Jacques Darcy a surexploité les capacités d'Albertine Aveline dans son rôle d'Agrippine quant à donner de l'intensité au regard scrutant des horizons incertains par l'assassinat de Britannicus. Ives Gax, dans le rôle de Narcisse, au faux dévoué de Britannicus reflète la sérénité des intrigants en plein drame du Palais. Dans cette pièce qui ressemble à une tragédie grecque, il n'y a pas de héros. Même les absents s'imposent sur scène, à l'exemple de Claude, Octavie, sa fille et femme de Néron, et Sénèque, un des précepteurs de ce dernier. L'amour génère la violence. Un amour dont on met de l'allégresse pour le détruire dans un empire qui réclame « un maître et non une maîtresse ». Mais ce sont des maîtresses qui décident en des circonstances qui sont les maîtres. Liberté d'« un soldat qui sait mal farder la vérité », « voir son devoir dans les yeux d'une femme où le génie infini tremble devant le sien », « se flatter d'une gloire insensée », « inventer des crimes pour des victimes sacrifiées », « calmer des fureurs par d'autres barbaries », entretenir des vertus qui avilissent la puissance. Ainsi sont, entre autres, normes qui nourrissent la raison du Palais où Agrippine « s'assure à trouver port dans la tempête ». Burrhus, un autre précepteur de Néron, s'avoue dépassé par les évènements. Il espère que la disparition de Britannicus soit le dernier crime commis par Néron. Ainsi s'achève la pièce. Et les sujets romains qu'en est-il d'eux ? Ils continueront à faire des guerres ailleurs, car ils sont malheureux chez eux, pour parodier Nietzsche.

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