La commune de Réghaïa a toujours souffert du déficit en centre médico-social. La circonscription n'est dotée que d'une seule polyclinique assurant les premiers soins. Elle fait face aux immenses besoins de la population car aucun centre de proximité n'existe. La cité Ouarsenis (ex-DNC), avec ses plus de 1400 logements, et les cités environnantes ne sont dotées d'aucune infrastructure médico-sociale de proximité. Depuis le séisme de l'année dernière, et la fermeture de l'unique polyclinique pour cause de travaux, à la suite des dégâts tellurique, la situation des habitants a sérieusement empiré. Les travaux prévus au niveau de la polyclinique n'ont toujours pas débuté. Le centre du CRA, ouvert au niveau du camp de toile de la plaine Ouest, ne peut subvenir aux besoins de la population. Le mois d'août avec ses départs en congé n'est pas pour arranger la situation, d'autant plus que CRA ne dispose que d'un seul médecin généraliste. L'infirmière ne distribue que 40 jetons de consultations par jour. Par conséquent, il ne reste comme solution aux nombreux patients que de se rabattre sur les cabinets privés de la cité Ségna. Le service des urgences, lui, est transféré vers l'ancien centre de la médecine du travail de la rue Mohamed Salhi. Il est assuré par un seul médecin généraliste et un infirmier. Autant dire que là aussi, les horaires de travail sont élastiques. L'équipement du service et les actes médicaux fournis sont réduits à leur portion congru : soins de première urgence et oxygénothérapie. Malheureusement, pendant longtemps encore, la commune de Réghaïa continuera à dépendre de l'hôpital de Rouiba ce qui n'est pas pour faciliter la vie des Réghaouis, alors que leur commune mérite d'être dotée d'un hôpital digne de ce nom à même de répondre aux besoins en croissance de sa population