Le tronçon, long de plus de 5 km qui relie le lieu-dit Kahouat Echergui à Tamentefoust (ex-La Pérouse), ressemble à s'y méprendre à une piste taillée dans la savane, tellement la similitude est évidente. Et pour cause, la chaussée est inégale en dépit de l'achèvement des travaux de terrassement, entrepris bien avant le début de la saison estivale. Au demeurant, ce chantier, qui a tendance à s'éterniser, met d'abord en danger la sécurité des piétons qui se meuvent à leurs risques et périls aux deux extrémités de la piste, sans les accotements où l'on peut marcher. Cette situation n'est pas près de trouver son épilogue. Pis, le trafic routier est sérieusement perturbé, en raison de l'éventail de crevasses et de nids-de-poule qui jalonnent la chaussée. Cela ne semble pas gêner outre mesure les transporteurs privés qui, comme à l'accoutumée, foulent à raz du tuf les règles élémentaires de la sécurité routière. Tout compte fait, les contribuables, dont les habitants de l'ensemble urbain de Dergana et des juilletistes, sont en droit de s'attendre à beaucoup plus que ce service minimum d'un âge séculaire. A plus forte raison, pour une commune à vocation touristique, dont l'inclination première est de veiller d'emblée sur le confort des nombreux estivants, qui empruntent cette voie pour rallier les plages de la côte Est d'Alger.