Les économies des pays arabes sont les seules au monde à régresser. Le constat accablant a été fait par le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), une institution respectable dont personne ne peut douter de la probité morale et intellectuelle. Quelle gifle aux dirigeants arabes ! Ils ont maintenu leurs peuples dans un état d'appauvrissement absolu, sans avoir honte face au monde. Beaucoup de pays peuvent pourtant connaître un développement rapide, pour peu que les gouvernants le veuillent. Ils ont une arme redoutable pour ce faire : le pétrole. Les pays du Golfe, par exemple, préfèrent investir aux Etats-Unis et en Europe et ne jettent même pas des miettes à des « frères » dans le dénuement total comme le Soudan ou le Yémen, prouvant ainsi que la « solidarité arabe » est une hypocrisie et un slogan politique auquel plus personne n'y croit. Ces mêmes pays clament une haine viscérale, empreinte de racisme contre Israël, mais déposent bien leurs avoirs dans des banques contrôlées par les sionistes. Ces dirigeants orientaux donnent l'impression qu'ils aiment voir leur voisinage immédiat vivre dans la misère pour continuer à lui faire la charité et jouer ainsi au potentat avec lui. Le patron de l'Eximbank, de passage à Alger, a affirmé que l'Algérie pourrait avoir un taux de croissance de 7% par an parce qu'elle en a les moyens et, si elle le fait, elle atteindra le niveau de vie de la France ou celui de l'Allemagne. Exagération ? De toute évidence, il n'est pas loin de la vérité. Certains pays sont riches, mais en panne d'idées. Ils ont beaucoup d'argent, mais ils ne savent pas quoi en faire. D'autres gouvernants maintiennent délibérément leurs citoyens dans le dénuement et l'inculture. Ils pensent que le développement pourrait créer de nouveaux besoins comme la soif de démocratie, ce qu'ils ne peuvent tolérer dans la mesure où cette dernière entraînerait la disparition de leur système dictatorial. Même l'épanouissement de la femme leur fait peur. Sous prétexte de charia, ils maintiennent celle-ci à l'écart de toute émancipation, alors que dans le reste du monde elle est, comme l'homme, un moteur du développement. Malheureusement, la situation n'est pas près d'évoluer dans un avenir proche. Ces dictateurs arabes savent qu'ils sont la risée de l'humanité, mais ils préfèrent vivre dans le ridicule et l'indignité pourvu que le pouvoir ne leur échappe pas. Les peuples arabes payent ce comportement criminel.