Les amateurs du football national sont, à la veille du démarrage du championnat, beaucoup plus préoccupés par le sort de certains joueurs qui font l'objet de litiges avec leur club que par le programme de ce premier round, à même de se faire une idée sur les intentions des uns et des autres. Les dossiers encore en suspens ont éclipsé le démarrage du championnat. Il s'agit de 17 affaires sur les 950 demandes de licence enregistrées au niveau de la commission ad hoc, présidée par Hamid Hadadj. La LNF a, en ce début de semaine, réuni les présidents de clubs pour une ultime tentative de conciliation, en vain. L'entêtement des responsables de club a étouffé l'opération dans l'œuf. Le président de ladite commission a annoncé, sur le site Internet de la LNF, que cinq d'entre elles ont été résolues à l'amiable, la sixième est en voie de règlement, et la septième va déboucher sur la suspension d'un joueur. Quant au reste des dossiers (10 au total), ils seront transmis cette semaine à la chambre de résolution. Le président de la commission a ajouté que trois joueurs et un club ont accompagné leurs dossiers avec des copies des plaintes déposées. Les joueurs concernés par les affaires non régularisées seront absents des terrains lors de la première journée, voire même plusieurs journées. Le président de la commission ad hoc n'a pas voulu dévoiler les noms des joueurs qui font l'objet de litiges ni même ceux ayant vu leurs cas réglés à l'amiable. Mais il est fort probable qu'il s'agissait de Maouche, Ouslati, Benchadi, entre autres, dont le bras de fer qui opposait leur club employeur au club acquéreur a fait couler beaucoup d'encre. Les services de la Ligue nationale annoncent en outre que le traitement des dossiers d'engagement des clubs de division une et superdivision pour la saison 2005/2006 s'est achevé lundi soir. Les clubs devaient retirer les licences à partir d'hier. Certaines formations, à l'image de la JSK, ont déjà retiré les licences de tous les joueurs, à l'exception de celle de Ouslati dont le cas sera tranché par la chambre de résolution au niveau de la FAF.