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Azzefoun
Sauvons la mer !
Publié dans El Watan le 25 - 08 - 2005

C'est un village totalement délabré en proie à de graves prédations qu'ont retrouvé les estivants qui ont choisi de passer leurs vacances à Azzefoun. L'environnement déplorable à tous points de vue est fait d'eaux stagnantes et d'égouts aux odeurs nauséabondes qui vous atteignent même lorsque vous êtes en mer.
Des plages gorgées de détritus, de surcroît non surveillées, de gravats résultant d'interminables chantiers et de lits de rivières ne charriant plus que des eaux usées et toutes sortes d'immondices. Se promener sur le front de mer est un calvaire tant les petits commerces qui ont élu domicile sur les trottoirs avec la bénédiction des élus locaux y font régner l'anarchie. Ces derniers ont au vu et au su des autorités de la commune annexé à leur commerce les bancs publics implantés face à la mer, privant ainsi les vacanciers du plaisir du repos contemplatif. Le boulevard longeant la mer est encombré jusque tard dans la nuit par des automobilistes qui ont du mal à se frayer un chemin entre des voitures anarchiquement stationnées bien souvent sous le regard nonchalant des policiers de faction. Au village, on se plaint de l'absence totale d'éclairage public en considérant que la raison financière évoquée par Sonelgaz pour plonger tout un village dans le noir n'est pas du tout recevable. Ils se posent la question de savoir pourquoi la wilaya de Tizi Ouzou n'a pas suppléé à cette défaillance de paiement du fait que l'absence d'éclairage public peut constituer une menace pour la sécurité publique. Le quartier d'Aït Naïm, sur les hauteurs d'Azzefoun, est quant à lui dans un état de délabrement total. Cette nouvelle cité résidentielle, qui abrite de très nombreux vacanciers, n'a toujours pas de réseau d'égoût et les seuls fossés qui servent à leur écoulement viennent d'être obstrués par un conducteur d'engin qui y a déposé des gravats. Les prochaines grandes pluies constituent de ce fait une grave menace, aussi bien pour le quartier que pour le village situé en contrebas. La route reliant ce quartier au village d'Azzefoun est dans un état lamentable, et on ne comprend pas pourquoi les autorités locales ont décidé d'extraire les bordures des trottoirs qui la longeaient pour les jeter à même les accotements et fossés environnants. Sans éclairage public, sans trottoirs et en raison des nombreux regards non recouverts, cet itinéraire est le lieu de prédilection de perpétuels accidents, notamment la nuit tombée. Interrogés sur les causes du délabrement qui affecte leur village, bon nombre de citoyens considèrent, sans pouvoir apporter de preuves, que la situation est voulue, voire même préméditée, sinon comment expliquer que rien ne soit fait ne serait-ce que pour arrêter la dégradation. L'ex-maire, le chef de daïra et le wali savent très bien ce qui est de l'éclairage public à Azzefoun, de la prolifération des ordures, des routes défoncées, du commerce informel qui y sévit, et de l'insécurité qui commence à prendre corps dans cet environnement en constante dégradation, tient à souligner un commerçant installé sur l'artère principale du village. Un hôtelier est, quant à lui, catégorique : « La saison estivale est ratée, car le nombre d'estivants a beaucoup régressé. Les autorités locales n'ayant rien fait de positif sur le plan infrastructurel et environnemental, les vacanciers ont pris d'autres destinations. Si les problèmes d'hygiène, de sécurité et d'environnement immédiats ne sont pas pris énergiquement en main par les autorités locales, et en premier chef par le wali de Tizi Ouzou, il est bien évident que les touristes seront encore plus nombreux à bouder Azzefoun l'année prochaine. » Les accros d'Azzefoun restent tout de même pendus à un espoir : celui de la prochaine mise en service d'une station d'épuration actuellement en chantier. Faire disparaître à jamais les eaux nauséabondes qui ont formé un véritable lagon à proximité de la plage et à l'entrée du village est devenu pour eux une obsession.

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