La fondation Friedrich Ebert a organisé entre le 22 et le 31 août à l'Institut supérieur de formation professionnelle, dans le cadre d'un cycle de formation intitulé « Université d'été des associations de la société civile », des ateliers au profit des organisations activant à Oran mais aussi dans d'autres wilayas de l'Ouest. Hormis des initiatives similaires qui ont déjà été prises à Annaba (30 juillet - 8 août) puis à Alger (10 - 19 août), une autre université d'été sera organisée à Ghardaïa entre le 3 et le 12 septembre pour la couverture de la région sud du pays. A l'origine, les acteurs du mouvement associatif inscrits à ce projet devaient être répartis pour débattre d'une dizaine de thèmes développés selon un calendrier préétabli. « Certains leaders du mouvement associatif ont pu finalement suivre le déroulement des travaux liés à plusieurs thèmes », assure Mme Hamouri, chargée des programmes au sein de la fondation. Cette dernière a relevé la motivation qui caractérise certains représentants d'association qui se sont déplacés à Oran pour suivre ces formations en assurant eux-mêmes certains frais qui, comme ceux relatifs l'hébergement, ne sont pas prévus dans l'invitation. Une dizaine d'encadreurs de haut niveau universitaire ou ayant accumulé des expériences appréciables dans divers secteurs d'activité sont chargés d'animer ces travaux liés à la vie associative, tels la communication, le droit, les finances, le management, la stratégie, etc. En l'absence de réflexion et par habitude, certains aspects restent méconnus. Mme Hamouri cite le cas de la possibilité d'élaborer des statuts propres (au lieu de fonctionner avec les statuts types proposés par l'administration), ce qui permet, au besoin et en fonction des objectifs, de limiter le champ des adhésions.