Le président de l'APW, M'hamed Mehenni, revient sur la récente visite du président de la République dans la région. Au-delà du meeting, animé dans le cadre de la campagne pour le référendum du 29 septembre, il estime que ce déplacement a été positif à plus d'un titre, notamment pour la relance économique de la wilaya. « Il a permis de donner une nouvelle impulsion au développement local à travers l'échéancier fixé pour la réception de grands projets, tels que le nouvel aéroport, la station d'épuration des eaux usées de la ville de Chlef et l'aménagement de l'Oued Tsighaout, dans la même agglomération. Toutes ces réalisations sont à un stade avancé et seront livrées avant la fin de l'année en cours » affirme-t-il. Concernant l'aéroport, le chef de l'Etat avait donné, rappelons-le, des instructions fermes pour qu'il soit totalement achevé en novembre prochain. Il a promis de revenir sur les lieux, à la date fixée, pour procéder à l'inauguration de cette importante infrastructure aéroportuaire, en construction depuis janvier 2004. « Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, accorde une importance particulière à ce projet structurant, d'une importance capitale pour la région, compte tenu de ses retombées positives sur le plan socioéconomique. Il en a donné le coup d'envoi et s'est enquis de l'avancement de ses travaux lors de cette troisième visite. Ce qui a poussé les différents intervenants à redoubler d'efforts pour respecter leurs engagements vis-à-vis des autorités centrales. Ce qui est sur, c'est que le nouvel aéroport sera opérationnel en décembre et sera utilisé pour le transport des Hadjs vers les Lieux Saints de l'Islam » annonce-t-il. Signalons que le taux d'avancement des principaux ouvrages, en l'occurrence la piste principale, le pavillon d'honneur et la zone terminale, s'élève globalement à 65%. Les opérateurs concernés se livrent, donc, à une course contre la montre pour être au rendez-vous, le jour J. Le salon d'honneur est pris en charge sur le budget de wilaya pour un montant de six milliards de centimes. Les autres structures, financées sur le budget de l'Etat, ont, quant à elles, nécessité une enveloppe de 218 milliards.