L'administration locale a entamé depuis plusieurs jours un véritable branle-bas de combat pour assurer le bon déroulement du référendum pour la paix et des élections partielles locales. Hier, lors d'un point de presse, le directeur de la réglementation et des affaires générales (DRAG) a affirmé : « Les dispositifs organisationnels et structurels ainsi que les moyens matériels sont déjà mis en place. La région connaît un retour à la normale et cela favorise le retour à l'ancien dispositif électoral d'avant 2001 qui avait été réduit pour des raisons de sécurité. » Le directeur de la DRAG a, en outre, annoncé que les partis qui boycottent le référendum du 29 septembre n'auront pas d'espace public pour mener leur campagne. Jusqu'à jeudi dernier, deux meetings ont été tenus à Tizi Ouzou par des chefs de parti (Ouyahia et Hanoune). La semaine prochaine (18 ou 19 septembre) dans la matinée, ce sera le président de la République qui animera un meeting au stade du 1er Novembre de Tizi Ouzou. Selon Abderahmane Madani Fouatih, qui assure l'intérim du secrétaire général de la wilaya, M. Bouteflika visitera de nombreuses réalisations telles que le barrage de Taksebt, la rocade sud, le CHU et l'université Mouloud Mammeri. Selon ce cadre, le meeting du Président est organisé aussi à l'intention des wilayas de Béjaïa, de Bouira et de Boumerdès. Des travaux d'embellissement de la ville se déroulent à un rythme effréné. Concernant les élections partielles, le directeur de la DRAG a annoncé que huit partis (PRA, Islah, MEN, RA, RND, RCD, MNE, UDL) et deux listes indépendantes (Akkerou et Azzazga) ont retiré les formulaires de candidature. La wilaya de Tizi Ouzou a déjà réservé des espaces de campagne pour le référendum et les partielles, a précisé M. Fouatih. 947 candidats aux élections municipales solliciteront les voix des 552 498 électeurs, dont le scrutin est prévu le 24 novembre.