La culture du sponsoring n'existe pas à Batna, comparativement à Sétif, Constantine ou Annaba », a déclaré Kamel Farhi, président du club phare des Aurès, le CAB, au lendemain de la victoire de ses poulains sur l'USM Annaba. Cette conférence a été l'occasion pour le boss cabiste de « recommander aux journalistes de recueillir l'information auprès du porte-parole désigné parmi les membres du bureau du CAB », fustigeant dans la foulée un quotidien qui lui aurait fait dire « d'insidieuses déclarations risquant la déstabilisation de la formation ». « Une interview fictive », regrette M.Farhi, heureusement réconforté par la première position dans le classement à l'issue de deux journées de son club. Concernant la grève déclenchée par les joueurs, M. Farhi dira : « A la veille du match, face à Annaba (1-0), une réunion du staff dirigeant avec les 10 joueurs grévistes s'est soldée par un consensus. Un délai pour le règlement des primes a été fixé. Je remercie les jeunes pour leur compréhension et leur sagesse. » Interrogé sur le rôle du conseil des sages (anciens joueurs et dirigeants) associés aux affaires du staff dirigeant à titre consultatif, M.Farhi soutiendra : « Ce conseil que nous reconnaissons s'est disloqué de lui-même après 4 réunions, mais nous sommes ouverts au dialogue et à la réconciliation, quand bien même, nous serions fautifs. » Interrogé sur la situation financière, M.Ferhi fera savoir que le CAB attend toujours les aides promises, notamment celle de l'APC de Batna, 1 milliard lors de la fin de saison. Le président déplore que les sociétés publiques et privées sollicitées ne répondent pas à l'appel alors que« la loi autorise le sponsoring des clubs ». « Est-ce peut-être une inculture dans l'Algérie profonde ? », pense le dirigeant des Bleu et Rouge.