Lors de son meeting de campagne animé dimanche après midi, le chef du gouvernement et secrétaire général du RND, Ahmed Ouyahia, s'est longuement étalé sur la tragédie nationale vécue durant la décennie noire et le rôle joué par les différents services de sécurité et les patriotes qui ont combattu sans répit les groupes terroristes. L'orateur a indiqué que « le terrorisme ne doit pas être une fatalité pour le peuple algérien qui a combattu pour recouvrer sa liberté ». Et d'ajouter : « le temps est venu pour dépasser les douleurs, aspirer à un avenir radieux et créer les conditions de développement et de prospérité au profit des générations futures ». « Un groupe s'était trompé de chemin et après l'application de l'armistice en 1997, ses éléments ont déposé leurs armes, que Dieu les bénissent » a déclaré le porte-parole du RND au sujet des éléments de l'AIS. Il adressera ensuite un message aux terroristes qui ne déposeront pas leurs armes après le 29 septembre : « après l'application de la charte pour la paix et la réconciliation, il n'y aura, entre nous et eux, que le feu et le fer ». M. Ouyahia a précisé que le règlement de la question des disparus et des familles des terroristes est contenu dans le texte du projet de la charte pour la paix et la réconciliation. « L'Etat prendra en charge les enfants des familles des disparus et les enfants des terroristes », dira-t-il en rappelant, au sujet de ces derniers, que « seul le criminel est incriminé ». « Il faut sécher les larmes des orphelins », a-t-il clamé en concluant par un appel à un vote massif le 29 septembre prochain.