S'étendant sur une superficie de 22,7 ha, le centre universitaire de Bechar est aujourd'hui en pleine mutation. Il a ouvert ses portes aux étudiants en 1986 avec seulement deux filières enseignées : génie mécanique et architecture, et 250 étudiants. Devant ce choix aussi réduit, les étudiants, à l'époque, se trouvaient dans l'obligation de rejoindre les universités de Tlemcen ou d'Oran pour s'inscrire. Vingt ans plus tard, les transformations du centre sont perceptibles tant sur le plan infrastructurel que sur le plan pédagogique. Avec 7 350 étudiants dont 1500 nouveaux pour la rentrée 2005-2006, le centre s'est doté d'une infrastructure et d'équipements jugés appréciables et est appelé à jouer à rôle prépondérant dans la formation des étudiants. La structure universitaire vient de s'enrichir de nouvelles acquisitions en matière de places pédagogiques. Elle compte aujourd'hui 10 amphi ; 12 blocs pédagogiques, 2 bibliothèques, 2 halls technologiques ; 2 ateliers mécaniques ; 1 labo de langues, 5 salles pour l'informatique, 3 salles pour l'Internet. Avec un encadrement de 285 enseignants, tous permanents, la rentrée universitaire 2005-2006 a vu la création de 3 nouvelles spécialités à savoir le français, l'histoire et la biologie avec un total de 27 filières et 13 en poste graduation. À noter également que le centre accueille des étudiants originaires du Maroc, de Palestine, de Mauritanie et du Sahara Occidental. Le reste de la superficie du centre est actuellement mis à profit pour la réalisation (toujours en cours) d'une bibliothèque centrale, d'un bloc de recherche scientifique, de 2 emplois et de 1000 places pédagogiques. Cependant, face à la saturation du foncier composant l'assiette du terrain et en perspective de nouveaux besoins en places pédagogiques qui s'annoncent, la Direction du centre universitaire a songé à la réalisation d'un nouveau pôle universitaire qui sera édifié à la sortie nord-ouest de Bechar, sur la route de la localité de Lahmar. Si le cursus des étudiants suit son cours normalement, l'épineux problème auquel sont confrontés ces derniers reste les débouchées. Jusqu'ici, la prise en charge des universitaires s'effectue quasi-exclusivement par le biais de la formule pré emploi qui demeure nettement insuffisante au regard des quotas fixés par le ministère.