La wilaya d'Oran vient de bénéficier d'une enveloppe financière de plus de 24 milliards de centimes, au profit du secteur de l'environnement et au titre du plan de la relance économique. La somme allouée permettra la concrétisation de grandes opérations pour le groupement d'Oran. Il s'agit essentiellement de la création de centres d'enfouissements techniques, pour le traitement des ordures, afin d'organiser l'actuelle décharge publique autorisée à El Kerma et mettre fin aux décharges sauvages. Pour la décharge d'El Kerma, des plaintes émanant quotidiennement des citoyens exposés à des problèmes de santé, en raison des insectes, des odeurs qui se dégagent, ainsi que des risques encourus par l'exposition des déchets. Pour ce qui est de l'implantation du 1er centre d'enfouissement du groupement d'Oran, l'étude a été achevée et les travaux seront lancés incessamment, indique-t-on auprès de la Direction de l'environnement. Deux autres centres seront réalisés pour la prise en charge des communes d'Oran Ouest et du littoral. Par ailleurs, pour la mise en conformité des établissements (usines, entreprises et dépôts d'essences), la Direction de l'environnement en collaboration avec la commission de surveillance et de contrôle a adressé 80 mises en demeure pour une mise en conformité. Selon cette commission, plus de 95 installations exerçants à travers la wilaya ne respectent pas la réglementation en matière d'hygiène, d'environnement et de sécurité. Devant les doléances des habitants de Hai Dhaya (ex Petit Lac), il est prévu la délocalisation de l'actuel dépôt de NAFTAL. Selon les comités de quartiers, ce dépôt dont les installations ont pris de l'âge, peut être transféré vers une zone industrielle par mesures sécuritaires. Le terrain récupéré pourrait servir à abriter des programmes d'habitats ou des équipements socio-éducatifs. Un autre problème en matière de la protection de la santé et de la sécurité concerne l'implantation de l'actuelle Brasserie dont l'activité gène énormément le voisinage du quartier de « Del Monte » et la circulation de ce grand axe routier de l'avenue Sidi Chahmi, à proximité de la CNAS. L'édifice dont l'architecture date de l'époque Turque pourrait être récupéré et transformé en musée ou autre édifice à caractère culturel, au profit des jeunes de ce quartier.