Suite à l'article relatif au projet des 1108 logements paru dans votre édition du 14 juin 2010 sous le titre de «Que cache la démarche des autorités», sous la signature de Ahmed Ancer, et qui semble remettre en cause le caractère légal de la vente de l'assiette foncière d'environ 4 hectares, par les héritiers Faïd Mouloud à la coopérative immobilière Kalma, nous vous prions de publier les précisions suivantes : 1) Genèse de la propriété La propriété originelle à Blida du défunt Faid Mouloud décédé en 1905 portait sur une superficie globale de 34 hectares. De son vivant, Faid Mouloud avait établi auprès du cadi, le 18 janvier 1901, un acte d'exclusion de l'héritage des enfants des filles (habous). Par jugement du 30 juin 1943 du tribunal d'Alger, confirmé par l'arrêt de la cour du 17 juillet 1944, le habous partiel suscité a été annulé et a désigné un premier séquestre judiciaire, Paul Bigorre, pour la gestion et l'administration des biens immobiliers de Blida pour le compte de l'ensemble des héritiers Faïd, qui sera remplacé par ordonnance du 18 novembre 1963 par René Girollet jusqu'à son décès en 1971. Depuis cette date, les biens immobiliers de Blida ont été gérés par Faïd Yazid, héritier majoritaire jusqu'à son décès en 1980, auquel succédera Lamini Farouk, fils de Faïd Zoubida, petite-fille de Faïd Mouloud. Parallèlement à cela, alors que la loi relative à la révolution agraire était en vigueur, une délibération extraordinaire de l'apc de Blida datée du 22 mai 1976, non accompagnée d'arrêtés d'expropriation et de leur notification aux héritiers de Faïd Mouloud comme l'exige la loi, consacre l'intégration aux réserves de la commune l'essentiel de ces biens qui ont servi d'assiette foncière entre autres aux cités Bounaâma I et II, etc. Le 8 août 1998, cette même apc délivre une attestation de non-intégration de la parcelle subsistante d'une superficie de 4 hectares mitoyenne avec la gare ferroviaire aux héritiers Faïd Mouloud sous le numéro 912/98 avec délimitation précise par le boulevard des 20 Mètres. En 2003, une même attestation de non-intégration de ladite parcelle a été délivrée lors de la vente de cette parcelle de terre à la coopérative Kalma.
2) Conclusion Au vu de ce qui précède, il ressort clairement qu'il s'agit bel et bien d'une propriété privée d'Algériens qui ne peut être considérée comme bien vacant, ou même propriété publique comme semble le croire, à tort, votre journaliste. P/ les héritiers de feu Faïd Mouloud Mme Faïd Malika petite-fille de Faïd Mouloud