Cette nouvelle infrastructure, la troisième du genre dans la wilaya, permettra d'atténuer la pression exercée sur le CHU Benbadis, lequel reçoit les malades des 14 wilayas de l'est du pays. Le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme Hospitalière a réceptionné officiellement, ce jeudi, l'ex-hôpital militaire de la ville de Didouche Mourad, située à 12 km au nord de Constantine. Cette opération de transfert a eu lieu lors d'une cérémonie présidée par le ministre de la santé, Djamel Ould Abbes, qui a effectué, ce jeudi, une visite d'inspection à Constantine. La structure sera fonctionnelle en tant que centre hospitalo-universitaire régional, avant la fin de l'année en cours, avec une capacité de 240 lits et un effectif global de 373 travailleurs, dont 163 agents paramédicaux, ainsi que des médecins spécialistes. Ce nouveau CHU, le troisième du genre dans la wilaya, et qui devra être inauguré officiellement par le président Abdelaziz Bouteflika, permettra d'atténuer la pression exercée actuellement sur le CHU Benbadis, lequel reçoit les malades des 14 wilayas de l'est du pays. Une enveloppe de 350 MDA été dégagée pour la réhabilitation et l'équipement de cette infrastructure sanitaire qui sera dotée d'un matériel médical des plus modernes, dont des générateurs. Cet établissement hospitalier abritera, en sus d'une structure assurant la formation médicale et paramédicale, une maternité, un service pour grands brûlés et une annexe du centre anti-cancéreux (CAC), ainsi que celle du complexe mère-enfant. En se rendant ensuite à l'unité de production d'insuline relevant de Saïdal, implantée dans la zone industrielle Palma, Djamel Ould Abbes a exprimé son mécontentement quant à la distribution du produit fabriqué par cette usine, en déclarant ceci: «Je ne suis pas du tout satisfait; autant d'investissement pour un produit qui ne se vend pas !»Ce complexe, qui possède une capacité de production de 5 millions d'unités par an, n'a atteint qu'une production de 1 million 200 unités. Il dispose, selon son directeur Karim Samrani, d'un stock pouvant couvrir le marché national pendant trois mois. Toutefois, les obstacles, dont l'origine n'a pas été bien clarifiée par ce même responsable, font que le produit algérien ne soit pas distribué aux malades, qui préfèrent l'insuline importée. Le ministre de la Santé fait savoir, à ce propos, que si Saïdal parvient à garantir l'insuline à tous les Algériens diabétiques, il bloquera, sans faute, l'importation du produit étranger.