La cité Hdjar Eddis vit dans des conditions exécrables. Bien que de construction récente, celle-ci est un exemple édifiant de laisser-aller . Odeurs nauséabondes, routes défoncées, dépotoirs à ciel ouvert et eaux stagnantes caractérisent cette cité; les habitants ont le loisir de le relever chaque jour, particulièrement au niveau du quartier 240 logements. Les élus ne donnent pas l'impression d'être concernés par cette situation. La cité en question n'a jamais fait l'objet d'une quelconque visite de ceux qui en ont la charge. Une virée sur les lieux permettrait de constater de visu le cadre de vie précaire. «C'est une cité qui souffre de l'insalubrité, et pour cause, elle n'a jamais été dotée de bennes GTZ, d'où les ordures qui jonchent les rues, causant ainsi une dégradation du cadre de vie», affirment les habitants. Et d'ajouter que «Les moustiques, les rongeurs et autres bestioles nuisibles sont également des résidents à part entière dans nos immeubles, et si nous tentons de faire état de nos problèmes aux services de l'APC de Sidi Amar, ils ne répondent jamais à notre appel et nos correspondances adressées aux services concernés sont restées lettre morte». Il faut relever l'absence d'éclairage public, les eaux usées côtoient les fuites d'eau potable dans les rues, et il y a risque de maladies à transmission hydrique (MTH), sans parler de l'incivisme des habitants qui ne respectent pas les horaires d'enlèvement des ordures.