Au cours du mois courant, 85 mobylettes ont été saisies par les services de police pour diverses infractions dont en particulier celle qui irrite au plus haut point le citoyen. Il s'agit des bruyantes pétarades de ces engins en raison de la suppression ou du raccourcissement volontaire de leurs pots d'échappement, une façon pour leurs conducteurs de fantasmer sur la puissance qu'ils acquièrent en les chevauchant à toute allure. Le mois écoulé, pas moins de 150 mobylettes ont été saisies. Mais le plus grave danger qu'ils posent, c'est lorsque, la nuit, elles roulent tous feux éteints parce qu'elles en sont dépourvues et que l'automobiliste à leur tintamarre se demande où ils sont et qu'il provoque chez lui une telle inquiétude qu'il en vient à commettre des erreurs de conduite. Cela se produit à des intersections sur les routes qui mènent aux plages et d'où les motocyclistes reviennent.