Le Centre de préparation olympique destiné aux judokas africains a ouvert ses portes récemment avec l'arrivée de la première vague des stagiaires au nombre de trois, deux Sénégalais et un Libyen. Il est prévu dans les jours à venir la venue des autres judokas qui seront au nombre de 24 dont 14 Algériens qui seront regroupés à plein temps au camp international de la jeunesse de Sidi Fredj dans la wilaya d'Alger. La mise en place du Centre africain de préparation olympique a été décidée suite à la dernière visite qu'avait effectuée, dans notre pays, le président de la Fédération internationale de judo (FIJ), Marius Vizer. Il s'agit, en effet, de donner la possibilité aux pays africains éprouvant des difficultés de prise en charge sportive de leurs athlètes de le faire dans la perspective de l'échéance des Jeux olympiques de Londres 2012. C'est en partenariat avec la FIJ, la Fédération algérienne de judo (FAJ) et le ministre de la Jeunesse et des Sports (MJS) que l'initiative a vu le jour. Pour toute la période de préparation qui s'étalera jusqu'à la veille du début des jeux, notre pays aura à assurer l'accueil de nos hôtes. Outre la prise en charge de l'encadrement technique composé de deux entraîneurs, un Belge et un Autrichien qui sont déjà sur place, la FIJ aura aussi à assurer la préparation et la participation des stagiaires aux compétitions sportives internationales. Pour le bon fonctionnement du centre, la FIJ a également attribué un lot d'équipements comprenant tatamis et judogi (vêtement de judo). Le travail effectif des judokas retenus démarrera à l'issue des Championnats du monde de judo prévus du 9 au 13 de ce mois à Tokyo (Japon). C'est un peu la raison, avons-nous appris, qui a fait que certains judokas africains concernés par ce dernier événement planétaire ne soient pas au rendez- vous. Le Centre africain de préparation olympique d'Alger devait être ouvert le mois de juin dernier.