En France, les interrogatoires ont repris jeudi dernier dans l'affaire des moines de Tibhirine. Le Point.fr, qui s'appuie sur des sources judiciaires, révèle que "le magistrat français chargé de l'enquête sur la mort des sept moines français de Tibéhirine, en Algérie en 1996, a repris ses interrogatoires jeudi". Selon le site de l'hebdomadaire français, le juge juge d'instruction, Marc Trévidic, a auditionné pour la seconde fois l'ancien ambassadeur de France en Algérie Michel Lévêque. Ce dernier aurait ainsi maintenu sa déposition initiale de 2007 dans laquelle "il déclare n'avoir vu aucune trace de balle sur les têtes des moines, retrouvées sur une route le 30 mai 1996. Le reste des corps n'a jamais été retrouvé". Mais cette version n'aurait pas convaincu le magistrat français qui va, nous apprend le quotidien Le Monde, auditionner d'ici la fin de ce mois, le général Philippe Rondot, spécialiste du renseignement. "Ses notes personnelles saisies dans une autre affaire comportent des mentions mettant en cause le "double jeu" du régime d'Alger dans la guerre civile avec les islamistes", explique encore le Point.fr. L'Algérie revient donc au centre des accusations de la justice Française concernant l'assassinat tragique des sept moines de Tibéhirine. Pour de nombreux cercles français, l'armée algérienne est soupçonnée d'avoir joué un rôle dans la mort tragique de ces moines. Mais quel serait exactement ce rôle ? Les versions les plus controversées, et les plus loufoques aussi, circulent à ce sujet. De nouveaux rebondissements sont attendus donc dans cette affaire où l'Armée Algérienne est toujours sur le banc des accusés !