Le réseau routier au niveau de la commune de Bab El Oued souffre, ces dernières années, du dense trafic routier, surtout au moment des heures de pointe ou lors des fêtes, comme c'était le cas pendant les fêtes de l'Aïd. Des automobilistes avancent à pas comptés au niveau du tronçon Place des Martyrs vers le front de mer. Quant aux usagers qui doivent emprunter la desserte hôpital Lamine Debaghine pour rallier Frais-Vallon, c'est le calvaire. Le franchissement du carrefour situé à hauteur du complexe Ferhani est devenu infernal, à cause de l'engorgement de la voie routière. «L'offre de voirie est moins dense et la hiérarchie du réseau routier est anarchique, ce qui crée un énorme encombrement au niveau des intersections de Mira et Saiï Touati, notamment», disent les riverains. On voit des jeunes qui proposent leurs services, venant en appoint aux agents de la coordination pour démêler l'écheveau dans certains carrefours. «L'on se rappelle lors des années 1980, il était question d'une opération de démolition de quelques pâtés d'immeubles au niveau de Saïd Touati pour élargir la voie et, du coup, désencombrer l'axe qui débouche sur Triolet et puis l'autoroute vers Chevalley, mais le projet est tombé à l'eau», dira un usager. Trente ans après, le trafic automobile est devenu extrêmement dense et la commune ne bénéficie toujours pas d'une bonne accessibilité, surtout avec la suppression du diffuseur (voie de l'ex-Padovani) qui permettait d'éviter le «nœud» au niveau de l'avenue commandant Mira. «N'est-il pas temps que le département des travaux publics inscrive dans son programme un projet à même de rendre fluide la circulation au niveau de ce tronçon, véritable porte de l'Ouest ?», s'interrogent des usagers.